Après Les Lavigueur, la vraie histoire, il semble bien qu'il y aura les Lavigueur, l'histoire française. Une boîte parisienne, Marathon Productions, prépare en effet l'adaptation des textes et du scénario de la série pour mettre en scène l'histoire de la célèbre famille montréalaise dans un contexte français, a appris La Presse.

«Il y a bien une option pour cette histoire, en vue de lui donner un caractère français», confirme Marc Grenier de Locomotion, la maison de production de la télésérie québécoise, signée Sylvain Archambault et Jacques Savoie. Marathon Productions, spécialisée dans les séries et téléfilms (Sous le soleil, notamment), a manifesté son intérêt dès la diffusion des premiers épisodes au Québec. «Cette compagnie voit l'universalité du propos», croit Marc Grenier. Marathon Productions recherche toutefois encore un auteur ainsi qu'un télédiffuseur.

Le réalisateur de la série originale, Sylvain Archambault, est conscient que tout n'est pas encore signé, mais se réjouit du fait que le Québec éveille la curiosité des producteurs français. «On est très fiers de ça, dit-il. Ils ont insisté pour que je réalise là-bas : ils ont demandé à ce que je sois le réalisateur.»

Marc Grenier ne confirme pas cette dernière information. «Lorsque j'ai présenté la série au producteur français, j'ai partagé l'immense talent de Sylvain. Mais ce détail n'a pas encore dépassé le stade des discussions. On n'en est pas là», avance-t-il.

«Ça reste tout de même une super bonne nouvelle. Ce que ça représente, c'est surtout l'ouverture que peuvent avoir des projets très québécois mais qui sont quand même universels. Quelque part, cette série remet, comme le dit Yve Lavigueur, les pendules à l'heure.»

Remake des Lavigueur ou non, le carnet de commandes de Sylvain Archambault est plutôt rempli pour les prochains mois. Une télésérie sur la crise du verglas est toujours en développement avec le scénariste Jacques Savoie et Radio-Canada. Un pilote pourrait être tourné au printemps.

Au grand écran, les projets ne manquent pas non plus. Sylvain Archambault devrait réaliser l'adaptation de la bédé française Soeur Marie-Thérèse des Batignolles, dont les droits ont été achetés par Cité-Amérique. Carole Laure participe à l'adaptation de la BD, tandis que Patrick Low et Benoît Pelletier en signent le scénario.

Soeur Marie-Thérèse des Batignolles évolue dans un univers «fou, complètement déjanté», juge Luc Martineau. Le producteur de Cité-Amérique a été totalement séduit par cette fantasque soeur, amatrice de drogues douces, née dans les pages de la revue satirique française Fluide Glaciale et publiée depuis chez l'éditeur Glénat.

Au cinéma, donc, soeur Marie-Thérèse des Batignolles serait «exilée au Québec, où elle se ramasse dans une communauté de soeurs», poursuit Luc Martineau. La distribution n'est pas encore déterminée, mais elle pourrait se composer exclusivement d'hommes. «C'est vraiment très drôle. J'ai hâte que l'on se penche là-dessus», dit Sylvain Archambault.

Au grand écran, les projets ne manquent pas non plus. Sylvain Archambault devrait réaliser l'adaptation de la bédé française Soeur Marie-Thérèse des Batignolles, dont les droits ont été achetés par Cité-Amérique. Carole Laure participe à l'adaptation de la BD, tandis que Patrick Low et Benoît Pelletier en signent le scénario.

Soeur Marie-Thérèse des Batignolles évolue dans un univers «fou, complètement déjanté», juge Luc Martineau. Le producteur de Cité-Amérique a été totalement séduit par cette fantasque soeur, amatrice de drogues douces, née dans les pages de la revue satirique française Fluide Glaciale et publiée depuis chez l'éditeur Glénat.

Au cinéma, donc, soeur Marie-Thérèse des Batignolles serait «exilée au Québec, où elle se ramasse dans une communauté de soeurs», poursuit Luc Martineau. La distribution n'est pas encore déterminée, mais elle pourrait se composer exclusivement d'hommes. «C'est vraiment très drôle. J'ai hâte que l'on se penche là-dessus», dit Sylvain Archambault.