Place aux lecteurs Les séries que vous avez englouties

Mon coup de cœur est la série Une affaire criminelle 2. J’ai décidé de faire du rattrapage d’émissions et de séries québécoises en ligne ces derniers mois. J’ai réalisé rapidement qu’on n’avait rien à envier aux séries produites ailleurs. Le jeu des acteurs, l’intrigue, les dialogues et la façon dont c’était filmé m’ont beaucoup plu. Ça y est, je suis retombée en amour avec notre télévision québécoise.

Fragments. Pour moi, cette histoire est comme de la dentelle, fine, délicate, une trame émotive qui m’a chavirée. Les comédiens sont tous plus extraordinaires les uns que les autres.

Les moments parfaits. C’était touchant, jamais de grands cris, pas d’armes, pas de violence, des moments réalistes comme on en voit dans toutes les familles. Tellement dommage que ce soit terminé ! Bravo à tous les comédiens et aux auteurs.

Du côté anglophone, j’ai fait une belle découverte avec la téléréalité The Traitors avec Karine Vanasse. J’écoute peu ce type d’émission, mais c’était vraiment quelque chose de nouveau. J’appréciais bien la touche francophone de Karine (qui était aussi excellente dans Avant le crash).

Le temps des framboises. J’ai adoré cette série qui m’a fait rire et pleurer. Tout était parfait : les comédiens québécois, anglophones, mexicains ainsi que la musique, exceptionnelle. J’espère qu’il y aura une suite.

Évidemment, la meilleure série est STAT, mais je dois dire que cette année, la série Classé secret est vraiment digne de n’importe quelle série américaine ou anglaise.

Parmi tout ce que j’ai vu, lu ou entendu cette année, la série Avant le crash a été mon coup de cœur absolu. La qualité des textes, la façon dont les comédiens ont su transmettre chaque émotion, le grand jeu d’Éric Bruneau… J’aurais raté chaque autre télésérie sans problème, mais celle-là, pas question. J’espère qu’il y aura une suite.

J’ai adoré la série Daisy Jones and the Six, qui nous plonge dans l’histoire fictive d’un groupe rock des années 1970 (largement inspiré de Fleetwood Mac). La petite-fille d’Elvis [Riley Keough] crève l’écran dans le rôle-titre et sa voix est magnifique ! Difficile de croire qu’elle n’avait pas chanté professionnellement. Et puis, les chansons sont accrocheuses, les costumes et décors à faire rêver. Quelle série rafraîchissante ! Pour ce qui est des séries québécoises, j’ai été très touchée par Mégantic. Je suis psychologue spécialisée en stress post-traumatique et, pour moi, la série a traité le sujet avec intelligence et une très grande délicatesse.