Les organisateurs du Festival d'été de Québec estiment que le déménagement des FrancoFolies en juin vient mettre à risque de multiples façons le grand festival de la capitale.

En conférence de presse, mercredi, la présidente du conseil d'administration du Festival d'été, Marie-France Poulin, a dénoncé la «décision unilatérale» des FrancoFolies de tenir son événement annuel en juin plutôt qu'en août, ce qui déséquilibrerait le calendrier des festivals dans la province.

Ce changement au calendrier crée un risque de perte de revenus, de couverture médiatique et pourrait limiter la présence des artistes français sur les scènes du Festival d'été.

Selon Daniel Gélinas, directeur général de l'organisation, ce dernier élément constitue le risque le plus important puisque le changement de dates des FrancoFolies viendrait «signer la mort» du volet francophone du Festival d'été.

Les organisateurs demandent au gouvernement de s'en mêler.

Ils ne sont pas les seuls à décrier la situation. Mercredi, les organisateurs des célébrations de la Saint-Jean à Montréal ont fait valoir que de déplacer les FrancoFolies en juin viendrait «banaliser» la fête nationale.

Mardi, le président fondateur des FrancoFolies, Alain Simard, a déclaré qu'il n'était pas question de revoir sa décision. Il a l'appui du maire de Montréal, Gérald Tremblay, qui n'a pas fléchi devant la sortie enflammée du maire de Québec, Régis Labeaume.