Mario Jean est de retour sur scène avec un quatrième one man show, intitulé Gare au gros nounours. Après avoir rodé son nouveau spectacle cet été à Sainte-Thérèse, il s'offre rien de moins que la Place des Arts pour sa première montréalaise, du 17 au 21 novembre. L'humoriste sera également en spectacle à la salle André-Mathieu de Laval, les 30 et 31 octobre. En attendant, il répond à nos questions.

Q: Pourquoi le gros nounours en Mario Jean ressent-il le besoin de sortir ses griffes?

R: Parce qu'il est un peu fatigué de se faire marcher sur les pieds.

Q: Est-ce que vous voulez changer d'image?

 

R: Non, au contraire, cela confirme l'image que j'ai depuis toujours. Je suis un bon gars qu'on a le goût de prendre dans ses bras... mais il n'aime pas qu'on abuse!

Q: Quels sujets interpellent Mario Jean dans ce quatrième one man show?

R: La bouffe, les ados, la relation qu'on a avec notre mère, la politique, l'insomnie, la responsabilisation, le sexe et l'hypersexualisation, la prière...

Q: Quel numéro de Gare au gros nounours est-il susceptible de surprendre le plus les gens?

R: Le théâtre de marionnettes est sans doute celui qui frappe le plus visuellement. Le dernier numéro donne également un sentiment de bonheur aux spectateurs lorsqu'ils quittent la salle. Je voulais donner un effet feel good en terminant le spectacle, et c'est exactement ce qui se passe.

Q: Est-ce qu'il y a des événements ou des phénomènes de société qui vous ont particulièrement frappé depuis Simplement... Mario Jean?

R: La crise économique. Je crois que les gens ont encore plus le goût de se changer les idées. Je veux vraiment qu'ils passent une soirée à rire et à se divertir plus que jamais.

Q: Vous avez joué au cinéma et à la télé en plus d'animer à la radio. En quoi la scène est-elle un art distinct?

R: Le contact direct avec le public. La réponse immédiate aux messages qu'on envoie. Être maître d'une aventure de deux heures que je vis avec le public.