L’Usine C a révélé jeudi la teneur des quelque 18 spectacles qui composeront la trame de sa saison prochaine.

Il s’agit de la toute dernière programmation élaborée par la directrice générale et artistique Danièle de Fontenay, qui va céder sa place début septembre à Angela Konrad, après plus de 25 années aux commandes de l’Usine C.

Parmi les spectacles qui ont retenu notre attention, notons le passage à Montréal de l’artiste, vidéaste et musicien sud-coréen Jaha Coo. Ce dernier, qui a déjà conquis le public du Festival TransAmériques avec Cuckoo et The History of Korean Western Theatre, revient avec son spectacle Lolling and Rolling, où il manie les images vidéo tel un DJ derrière ses platines. Du 24 au 26 janvier.

Du 1er au 4 février, place à Raoul Collectif qui revient sur les planches de l’Usine C avec sa deuxième création, Une cérémonie. Ici, texte et musique s’allient pour former un spectacle qu’on dit poétique et d’une énergie contagieuse.

Autre retour remarqué, celui du chorégraphe Dimitris Papaioannou, qui propose une nouvelle création intitulée INK. Accompagné de l’interprète Suka Horn, Papaioannou explore les frontières du réel à travers le filtre de l’horreur et de la science-fiction. Du 1er au 4 mars.

En avril, Brigitte Haentjens prend d’assaut la scène pour présenter l’un des plus ambitieux projets de sa carrière, intitulé Rome. Ce spectacle de 6 heures rassemble des adaptations des cinq pièces romaines de Shakespeare, soit Le viol de Lucrèce, Coriolan, Jules César, Antoine et Cléopâtre et Titus Andronicus. Près de 30 interprètes se donneront la réplique, dont Céline Bonnier, Marc Béland, Sylvie Drapeau et Sébastien Ricard. Du 5 au 9 avril, du 12 au 16 avril et du 19 au 23 avril.

Le concepteur de lumière, scénographe et metteur en scène Cédric Delorme-Bouchard poursuit son exploration avec l’intrigant projet La nef. Inspiré par les œuvres pour piano d’Olivier Messiaen, ce spectacle rassemble quatre pianistes et neuf interprètes autour d’un monolithe noir. Les 12, 13, 16 et 17 mai.

Finalement, Angela Konrad met son talent de metteure en scène au service des mots de Larry Tremblay avec une adaptation du roman Tableau final de l’amour, librement inspiré de la vie du peintre Francis Bacon. Benoît McGinnis et Samuël Côté se glisseront dans les rôles de Bacon et de George Dyer. Du 18 au 21 mai.

Notons aussi les reprises des spectacles Dog Rising de Clara Furey, Jérôme Bosch : le jardin des délices de Marie Chouinard et Féministe pour Homme, un solo porté par Sophie Cadieux d’après un texte de Noémie de Lattre.

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