Le grand Bernard Derome, qui a lu les nouvelles à Radio-Canada pendant près de 30 ans et qui est une véritable encyclopédie vivante, dit en avoir appris beaucoup sur les trois grandes religions monothéistes dans la nouvelle série documentaire Mon dieu qu'il présente sur la chaîne Historia à partir du lundi 22 août, à 20h.

«Je me rends compte à quel point il y a des ressemblances entre le judaïsme, l'islam et le christianisme. Le ministère de l'Éducation devrait acheter la série Mon dieu et la montrer dans les cours d'éducation religieuse. C'est un sujet de très grande actualité, avec les accommodements raisonnables. Rien n'est encore réglé. C'est au gouvernement à mettre ses culottes. C'est très explosif comme sujet», explique Bernard Derome, qui prône la laïcité ouverte.

Pour l'ancien chef d'antenne, il s'agit de sa première collaboration à l'extérieur de la grande tour. Ce projet comporte six tranches d'une heure, qui décortiquent les fondements de chacune des trois grandes religions. Bref, on recommence à la base. Du genre: qu'est-ce qu'un juif?

Dans les premières images de Mon dieu que nous avons visionnées hier midi, j'avais l'impression que Bernard Derome portait des appareils auditifs. Non, pas du tout, répond l'ex-timonier du Téléjournal de la SRC. Il s'agit plutôt d'oreillettes, comme celles employées par les chanteurs, qui lui permettent d'entendre sa voix. «J'ai porté ces télex toute ma vie. À Radio-Canada, les gens appelaient ça la boîte à Derome. Le son y sort amplifié. C'est un truc pour mieux contrôler ta voix. Avec les années, ça ne m'a sûrement pas aidé», précise Bernard Derome en faisant référence au bruit sourd et fort que produisent ces bidules de couleur peau.

Depuis qu'il a pris sa retraite de la société d'État, Bernard Derome passe quelques mois par année en France, où il possède une maison à Albi, près de Toulouse. Il y repart bientôt, notamment pour s'acheter de bons vins.

Toujours sur Historia, qui a lancé sa programmation automnale hier, vous pourrez voir la troisième saison de J'ai la mémoire qui tourne, une superbe série de films de famille pilotée par Marcel Sabourin. Le thème: les quatre points cardinaux. Les archives proviennent donc autant du nord, du sud, de l'est que de l'ouest du Québec. Ça joue les jeudis à 20h, dès le 25 août.

Alain Choquette revient à la barre de Passion Maisons (les mardis, à 20h) pour une huitième année. «Il s'agit de l'un des plus grands succès d'Historia», mentionne le vice-président à la programmation de la chaîne, Fabrice Brasier.

Un des gros canons d'Historia, NCIS, recommence le 29 août avec une série d'épisodes de la huitième saison. Toujours au rayon de la fiction, ceux d'entre vous qui ont raté la série de guerre Le Pacifique à Super Écran au printemps 2010 pourront la regarder à Historia, qui en reprend la diffusion les jeudis à 22h. Début: 25 août.

Les fans des Pilotes des glaces - il y en a beaucoup - retrouveront les employés de Buffalo Airways dans les Territoires du Nord-Ouest les samedis à 20h. Et Buffalo Joe rallume les moteurs le 27 août.

Dans Le Panthéon des tordus, qui démarre le 7 octobre, on y apprendra notamment que l'empereur Caligula buvait dans un verre en plomb, une substance qui contenait alors de l'arsenic. Est-ce une partie de l'explication de sa folie?

Historia conserve trois trucs intéressants pour l'hiver. La première série, animée par José Gaudet, s'appelle Légendes de la route. Toutes les semaines, la moitié du duo humoristique Les Grandes Gueules compare les performances d'une voiture de collection avec celles de sa version moderne. Comme une Ferrari Daytona de 1973 et une Ferrari California 2011.

Jici Lauzon, un abonné d'Historia, réapparaîtra en janvier dans Le signe secret, une oeuvre découpée en huit heures et consacrée aux sociétés mystérieuses comme les francs-maçons, la Rose-Croix ou l'Opus Dei.

Finalement, quelque part au printemps 2012, Albert Mondor et Geneviève Rioux repartiront faire Le tour du jardin une deuxième fois. Le printemps, pouvez-vous croire que l'on parle déjà du printemps 2012? L'été 2011 n'est même pas encore fini. Donnez-nous une chance. Pitié.