Vous vous rappelez, les gouvernements avaient versé15 millions de dollars à la Société du parc Jean-Drapeau pour qu'on les refile à la FOA, la créature de Bernie Ecclestone. C'était pour garantir la présentation du Grand Prix du Canada à Montréal.

En échange de ces15 millions, et en plus des retombées économiques déjà prévues, Ecclestone avait convenu avec Michael Fortier, le négociateur du groupe de nos gouvernements, que le promoteur local verserait 30% des revenus aux guichets généraux de l'événement.

C'est fait, François Dumontier a fait parvenir un chèque de 4 964 538$ à la Société du parc Jean-Drapeau pour qu'elle redistribue l'argent aux gouvernements.

La Ville de Montréal, qui avait versé1 million à tonton Bernie, a donc reçu 312 969,20$ pour ses efforts de guerre.

Le gouvernement du Québec a touché 1 251 876,80$ pour les quatre millions investis. L'Agence de développement économique du ministre Christian Paradis et Tourisme Montréal, qui avaient investi 5 millions chacun, ont donc reçu un chèque de 1 564 846 de la société.

«Ce fut un peu plus long que prévu, mais nous avions exigé un relevé des revenus certifié. La remise du chèque par M. François Dumontier s'est faite tout dernièrement», a expliqué Nathalie Lessard, porte-parole de la Société du parc Jean-Drapeau.

On peut donc estimer à environ 17 millions les revenus aux guichets au dernier Grand Prix: «Le calcul est simple. On additionne les sommes versées par les spectateurs dans les gradins et on déduit certains frais inhérents. Comme les taxes qui sont incluses dans le prix des billets», a indiqué M. Dumontier.

Il faut également déduire le pourcentage (" ou - 3%) versé aux compagnies de cartes de crédit avant de calculer la somme remise aux gouvernements.

Précisons que les revenus de la télévision, des commandites, de la vente de produits dérivés et surtout de la vente des places dans les loges Élite et dans le Paddock Club ne sont pas comptabilisés. On parle de plusieurs dizaines de millions.

Les retombées économiques des différents impôts et taxes générés par la présentation du Grand Prix sont estimées à 75 millions.

Gionta: bon choix et beau scoop

Brian Gionta a donc été nommé capitaine du Canadien. C'est un beau scoop pour François Gagnon qui prend l'avance 1-0 sur la compétition avant même le début de la saison.

Gionta est un homme intelligent et surtout un esprit ouvert. C'est le leader incontesté dans le vestiaire et c'est bien qu'il devienne le capitaine de l'équipe.

Je présume qu'il ne montrera pas le même entêtement que Saku Koivu à ignorer la langue officielle du Québec. Je suis convaincu que Gionta saura apprendre les quelques phrases qui pourront lui permettre de montrer du respect et de la considération envers les citoyens du Québec et les partisans du Canadien.

Gary Carter, avec un sourire sincère et quelques répliques sympathiques, avait gagné le coeur des gens.

Ce qu'on demande, puisqu'il n'y a plus de joueurs francophones d'envergure, et en ces jours de mollesse, c'est un effort et du respect de la part de l'organisation et de son capitaine.