Les Alouettes de Montréal ont courtisé Mario Cecchini pendant plusieurs semaines, mais les choses ont traîné en longueur et finalement, c'est dans une autre présidence que M. Cecchini poursuivra sa carrière.

Il reste deux ou trois candidats de haut calibre qui devraient rencontrer le propriétaire Robert Wetenhall au cours des prochaines semaines.

Mario Cecchini est l'ancien président de Corus pour le Québec. Dès le mois de décembre, Jacques Ménard, membre du conseil d'administration des Alouettes et homme de confiance du propriétaire des Alouettes, lui a fait savoir que l'organisation serait intéressée par ses services.

Pendant ce temps, une firme de chasseurs de têtes, Egon Zehnder International, multipliait les approches pour trouver la perle rare. On a parlé à Normand Legault, à Jean-Paul Blais, ancien président de Player's et de l'écurie Player's, à René Guimond, ancien président de TQS, à Jean Laporte, ancien président de Rogers au Québec, et on devrait approcher Ray Lalonde, ancien vice-président marketing du Canadien, sans conclure quoi que ce soit.

Par ailleurs, à la mi-janvier, Bob Wetenhall et Jacques Ménard ont invité M. Cecchini et son épouse Danielle à venir les rencontrer au Colony, l'hôtel dont Wetenhall est copropriétaire à Palm Beach en Floride.

Pendant la soirée, Wetenhall a fait part de ses attentes et de ce qu'il espérait du président qui remplacera Larry Smith. Il a dit vouloir un président qui saura maximiser les revenus de l'équipe avec des équipes de marketing et de vente très solides. Et qui pourrait être un leader aimé et respecté par les trois douzaines d'employés des Alouettes. Mario Cecchini remplissait les conditions.

Mais comme les chasseurs de têtes n'avaient pas terminé leur travail, d'autres entreprises, plus importantes que les Alouettes, ont contacté Cecchini. Et on devrait apprendre bientôt qu'il deviendra PDG d'une de ces entreprises.

Il faut comprendre que Bob Wetenhall est le propriétaire des Alouettes. Il n'a de comptes à rendre à personne. C'est évident qu'un conseiller et ami comme Jacques Ménard est toujours consulté quand vient le temps de prendre une décision aussi vitale à une organisation que l'embauche d'un président. Mais en fin de compte, c'est Wetenhall lui-même et c'est Wettenhall seul qui prend la décision finale.

On estime que deux ou sans doute trois autres candidats auront la chance de rencontrer M. Wetenhall au cours des prochaines semaines. On espère toujours que le choix sera fait à la fin de février.

Il est certain que Normand Legault n'est absolument pas intéressé par la présidence des Alouettes. Comme le soulignait un proche, Legault pourrait être intéressé par les Alouettes. Pour les acheter!

Jean-Paul Blais était en Afrique hier, en voyage d'affaires, et il n'a pu répondre aux questions. Mais M. Blais et sa firme de consultants ont de nombreux engagements pour les prochaines années. René Guimond est un incontournable chez Cogeco. Dans les noms qui circulent, il reste donc Jean Laporte et Ray Lalonde.

Les compétences de Lalonde en marketing sont reconnues partout en Amérique. Il a la réputation d'être très exigeant avec ses employés et collaborateurs. Mais ça peut arriver quand on travaille 80 heures par semaine. Quant à Jean Laporte, c'est lui qui a mis en marché la marque Fido avec le succès qu'on connaît.

Mais tant que P.K. Subban sera sur la patinoire, il n'est pas disponible pour les Alouettes. Ouf...

DANS LE CALEPIN De dire un personnage très influent dans la vie des affaires au Québec: «Il y a au moins deux compagnies qui vont investir tous les millions qu'il faut pour être certaines que Quebecor ne ramènera pas les Nordiques à Québec.»

Et un autre: «Pendant que ça branle à Québec, Winnipeg fait l'unanimité dans les Prairies. Et avec la potasse, il y a beaucoup d'argent dans cette grande région. Je gagerais sur Winnipeg avant Québec.»

J'ai pris bonne note...