Harry Styles est à l’affiche de deux des films de la rentrée : Don’t Worry Darling, d’Olivia Wilde, et My Policeman, de Michael Grandage.

Harry Styles ne sait pas ce qu’il fait !

Lors d’une conférence de presse tenue lundi, la supervedette de la musique pop a révélé qu’elle entrevoyait encore sa carrière d’acteur comme un amateur. « Ce que j’aime dans le jeu est que j’ai l’impression de n’avoir aucune idée de ce que je suis en train de faire ! C’est ce que je trouve intéressant. Chaque fois que tu regardes le monde d’un autre œil, ça peut aussi t’aider dans ta création. C’est très différent de la musique comme approche. » Don’t Worry Darling (Ne t’inquiète pas, chérie), présenté hors compétition à la Mostra de Venise, sortira en salle le 23 septembre. My Policeman, qui sera lancé au festival de Toronto la semaine prochaine, sera offert le 4 novembre sur Amazon Prime Video.

Colin Farrell et l’art de la conversation

PHOTO TIZIANA FABI, AGENCE FRANCE-PRESSE

Colin Farrell lors de la conférence de presse tenue en marge de la présentation de The Banshees of Inisherin à la 79e Mostra de Venise

L’intrigue de The Banshees of Inisherin, film de Martin McDonagh (en lice pour le Lion d’or), étant campée dans les années 1920, une époque où les gens étaient obligés de parler face à quelqu’un, Colin Farrell estime que ce besoin de communication directe ne disparaîtra pas de sitôt. « Dialoguer, partager des idées et des sentiments avec quelqu’un. On vit dans un monde tellement rapide sur la gâchette quand vient le temps de juger. Mais converser avec quelqu’un d’une façon qui peut t’amener à voir des choses sous un angle différent, à changer d’opinion peut-être, je trouve ça très beau. Je crois que ce besoin ne disparaîtra jamais, même avec l’implantation de la technologie… »

Un ver d’oreille inattendu

PHOTO JOEL C RYAN, ASSOCIATED PRESS

Penélope Cruz se transforme en Rafaella Carrà dans L’Immensità, film d’Emanuele Crialese.

Au lendemain de la projection officielle de L’immensità, à peu près tous les festivaliers avaient encore en tête une chanson italienne lancée en 1972. La raison ? Prisencolinensinainciusol a pratiquement joué en boucle lors du passage des artisans du film sur le tapis rouge. Ce rap d’avant l’heure d’Adriano Celentano, écrit dans une langue inventée qui sonne comme de l’américain à l’oreille des Italiens, avait à l’époque fait l’objet d’un numéro de variétés assez spectaculaire à la télévision nationale. Il est recréé dans le drame familial d’Emanuele Crialese. Penélope Cruz — dans le rôle de la mère —, qui s’en donne à cœur joie (l’actrice est aussi une danseuse talentueuse), se transforme en Rafaella Carrà pour l’occasion, alors que sa fille aînée âgée de 12 ans (Luana Giuliani), qui se définit au genre masculin, emprunte le rôle du chanteur.

Voyez le numéro de variétés original avec Adriano Celentano et Rafaella Carrà