Une sensibilisation accrue pour Laura Dern

Dans The Son, l’adaptation cinématographique que le dramaturge Florian Zeller a tirée de sa propre pièce, Laura Dern interprète la mère d’un adolescent dépressif de 17 ans qui repart vivre chez son père, maintenant en couple avec une autre femme. Le film aborde ainsi des thèmes liés à la santé mentale chez les jeunes. « Quand on se sent seul et impuissant, il faut se tourner vers des gens ayant vécu la même chose, a lancé l’actrice mercredi au cours d’une conférence de presse. Il faut que la communauté s’implique dans les questions de santé mentale, même si on se sent parfois très seul. C’est la dualité propre à l’être humain. » En lice pour le Lion d’or, The Son prendra l’affiche au Québec le 18 novembre.

Quelques déceptions pour Casey Affleck

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Casey Affleck est la tête d’affiche de Dreamin’ Wild, un film de Bill Polhad.

Tête d’affiche de Dreamin’ Wild, présenté mercredi hors compétition, Casey Affleck était aussi de passage à la Mostra. Dans ce film de Bill Polhad, celui qui fut lauréat d’un Oscar en 2017 (grâce à sa performance dans Manchester by the Sea) prête ses traits à Donnie Emerson. Ce dernier a formé un duo avec son frère Joe à la fin des années 1970, dont l’œuvre fut repopularisée 40 ans plus tard. « J’ai aussi eu ma part d’échecs, a révélé l’acteur face à la presse internationale. J’ai tourné beaucoup de films qui n’étaient à l’arrivée pas aussi bons que je ne l’aurais cru. D’autres, excellents, n’ont pas marché, comme The Assassination of Jesse James [Andrew Dominik]. Pendant un moment, j’ai cru que mon plus grand exploit était d’avoir joué dans un film avec Brad Pitt, dont le score au box-office a été le plus faible de toute sa carrière ! »

Construire l’horaire ? La pire chose

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Florence Pugh n’a passé que quelques heures à Venise, juste le temps de déambuler sur le tapis rouge avant la projection de Don’t Worry Darling, un film réalisé par Olivia Wilde.

Au cours d’une discussion relayée par le journal spécialisé britannique Screen, Alberto Barbera, directeur artistique de la Mostra de Venise, a confié que le pire aspect de son travail est de construire un horaire convenant à toutes les vedettes attendues. L’ancien critique a aussi dénoncé la mainmise des studios, qui tentent de tout contrôler, jusqu’aux sujets pouvant être abordés au cours des interviews accordées aux journalistes. « Ils ne laissent aucun acteur ou cinéaste accepter une demande d’entrevue s’ils n’en ont pas le contrôle. C’est un cauchemar, et certainement pas la bonne façon de promouvoir un film. Mais c’est comme ça. Et il n’existe aucune façon pour nous de pouvoir changer les choses. »