(Paris) Des premiers et deuxièmes longs métrages venus de Malaisie, du Brésil, de Serbie ou encore de Jordanie seront présentés durant la 62e Semaine de la critique, l’une des principales sections parallèles au Festival de Cannes.

Au total, onze longs métrages sont sélectionnés, dont six tournés par des réalisatrices. Sept participent à la compétition sous l’œil d’un jury présidé par la cinéaste française Audrey Diwan (Lion d’Or en 2021 à Venise avec L’évènement).

« Nous avons une sélection très exigeante de onze films sur un millier reçus, qui ont témoigné d’un retour en force de certains territoires mis à l’arrêt par la crise sanitaire, comme l’Asie du Sud-Est », a expliqué à l’AFP la déléguée générale de la Semaine de la critique, Ava Cahen.

Parmi les découvertes figurent en compétition un premier film malaisien (Tiger Stripes d’Amanda Nell Eu), sur « la liberté et le désir de récréation des jeunes filles », ou le premier film jordanien à être sélectionné (Inchallah a boy d’Amjad El Rasheed), sur « une aide à domicile […] qui lutte comme une lionne pour son indépendance ».

Une seule cinéaste française est en compétition (Iris Kaltenbäck pour Le ravissement, thriller psychologique sur l’amitié féminine avec Hafsia Herzi et Nina Meurisse). Les autres sont projetés hors compétition.

Avec la Quinzaine des cinéastes, dont la sélection doit être dévoilée mardi, la Semaine de la critique est une section parallèle au Festival de Cannes, dédiée à la découverte de nouveaux talents par leur premier ou deuxième film.

Ont pu y être découverts nombre de cinéastes aujourd’hui établis, de Ken Loach (révélé en 1970 à la Semaine avec Kes, et qui brigue cette année une troisième Palme d’Or en compétition officielle), à Julia Ducournau (Palme d’Or avec Titane en 2021, après avoir présenté son précédent film, Grave, à la Semaine).

L’an dernier, l’une des révélations de la Semaine de la critique fut Aftersun, qui a valu à son acteur Paul Mescal une nomination aux Oscars.