Le raz-de-marée « Barbenheimer » n’a pas épargné le Québec ; les deux longs métrages ont ensemble récolté plus de trois millions en recettes au box-office, la comédie Barbie amassant plus de deux millions à elle seule, soit près de deux fois les recettes du drame Oppenheimer.

Cette performance canon a relégué Mission : Impossible – Bilan mortel, première partie au troisième rang ; le film d’aventure mettant en vedette Tom Cruise a dû se contenter d’un peu plus de 550 000 $ en recettes à sa troisième semaine sur les écrans québécois, pour un total de près de 2,5 millions.

Le film québécois Le temps d’un été a par ailleurs connu un autre excellent week-end aux guichets ; le film de Louise Archambault a récolté plus de 235 000 $, et cumule maintenant des recettes de près de 765 000 $. Le long métrage dans lequel Patrice Robitaille tient la vedette se place ainsi à une très honorable quatrième place au palmarès québécois, au grand plaisir de ses artisans : « Nous sommes très heureux de constater que le public continue de venir en grand nombre voir Le temps d’un été, a indiqué dans un communiqué Patrick Roy, président d’Immina Films. Il est très rare de voir un deuxième week-end aussi fort que le premier. C’est le signe d’un bouche-à-oreille extrêmement positif autour du film ! C’est très excitant de voir que même lorsque des gros blockbusters américains cartonnent au box-office, il y a de la place pour le cinéma québécois et que le public répond présent. »

À l’échelle nord-américaine, le dernier week-end a surpassé toutes les attentes, Barbie récoltant plus de 155 millions de recettes dans les 4243 salles du continent qui ont projeté le film mettant en vedette Margot Robbie, dépassant ainsi The Super Mario Bros. Movie ainsi que tous les films lancés cette année par Marvel. Le film de Greta Gerwig a aussi battu le record de recettes d’un premier week-end pour un film réalisé par une femme.

Quant à Oppenheimer, le drame biographique de Christopher Nolan retraçant l’histoire du père de la bombe atomique a enregistré des recettes de 80,5 millions dans 3610 cinémas aux États-Unis et au Canada, malgré le fait qu’il soit interdit aux moins de 17 ans s’ils ne sont pas accompagnés d’un adulte, sauf sur le sol québécois, où le film est classé pour tous. Les drames ainsi catégorisés connaissent rarement un pareil succès populaire dès le premier week-end.

C’est la première fois que deux films dépassent tous deux les 80 millions le même week-end. Si la tendance se maintient, il s’agira probablement du quatrième week-end de l’histoire au box-office, avec des recettes de plus de 300 millions pour l’ensemble de l’industrie. La seule vraie victime de ce phénomène a été Mission : Impossible qui, malgré de bonnes critiques et un bon week-end d’ouverture, a vu ses recettes chuter de 64 % au courant de son deuxième week-end.

Avec l’Associated Press