(Los Angeles) Les négociations contractuelles qui pourraient mettre un terme à la grève des scénaristes d’Hollywood devraient reprendre la semaine prochaine, ont annoncé les studios jeudi.

L’Alliance des producteurs de cinéma et de télévision, qui représente les studios, les services de diffusion en continu et les sociétés de production dans les négociations, a annoncé dans un communiqué qu’elle avait contacté le syndicat des scénaristes mercredi et que les deux parties avaient convenu de reprendre les négociations la semaine prochaine.

Les dirigeants travaillent encore sur les détails, indique le communiqué, et aucun autre détail n’a été fourni.

« Chaque entreprise membre de l’Alliance est engagée dans les négociations et souhaite parvenir à un accord équitable pour mettre fin à la grève », peut-on lire dans le communiqué.

Aucune date de reprise des négociations n’est encore prévue dans le cas de la grève des acteurs.

Les scénaristes sont en grève depuis quatre mois et demi. Le litige porte sur des questions comme les salaires, la sécurité d’emploi et la réglementation entourant l’utilisation de l’intelligence artificielle.

Une précédente tentative de relance des négociations avait échoué. Les deux parties ont eu une poignée de réunions à la mi-août, dont une à laquelle ont participé les dirigeants de Disney, Netflix, Warner Bros et Discovery.

Mais les scénaristes ont déploré qu’après avoir échangé quelques propositions, « ils ont entendu un sermon sur la qualité de l’unique contre-offre » qui leur a été présentée, ce qui a fait en sorte que les discussions ont été interrompues.

Les législateurs californiens ont voté jeudi pour permettre aux grévistes de réclamer des allocations de chômage.

S’il est signé par le gouverneur de l’État, Gavin Newsom, le projet de loi bénéficierait aux employés des hôtels du sud de la Californie ainsi qu’aux acteurs et scénaristes en grève.

Mais il n’est pas clair si M. Newsom le signera, puisque le fonds que la Californie utilise pour payer les allocations de chômage est insolvable.

Les groupes d’entreprises ont fait valoir que rendre davantage de personnes éligibles aux prestations ne ferait qu’aggraver la situation.