Avec Francœur, on achève bien les rockers la fille du « rockeur sanctifié », Virginie, dit vouloir raconter son « meilleur », sachant qu’il n’est pas immortel.

Poète, professeur, animateur de radio, rockeur, rappeur même, Lucien Francœur a porté plusieurs chapeaux, même si on l’a rarement vu couvrir son crâne dégarni.

Le rebelle fait l’objet d’un documentaire coréalisé par sa fille, entre autres articulé autour d’un voyage en Californie, comprend-on, en visionnant la bande-annonce, dévoilée ce mardi. « Mon père, c’est mon meilleur ami, mon mentor. Je ne veux pas le perdre, mais en même temps, je sais qu’il n’est pas immortel. C’est pour ça que le film s’impose comme une urgence de raconter. C’est vraiment un last call », dit Virgnie Francœur, qui partage la réalisation avec Robbie Hart.

Gros contrat que de brosser un portrait juste de cette icône de la contre-culture québécoise qui ne fait pas l’unanimité. Le road trip en Californie du bum autoproclamé et de sa fille s’inscrit dans une sorte de retour aux sources pour le créateur, dont la jeunesse, sinon la vie entière, fut marquée par Jim Morrison.

Francœur, on achève bien les rockers prendra l’affiche en salle le 8 décembre.