Les revenus des salles de cinéma du Québec se sont élevés à un niveau semblable à celui d’avant la pandémie en 2023, tandis que les films québécois ont rencontré un rendement exceptionnel.

L’agence Cinéac a confirmé que les spectateurs québécois avaient davantage fréquenté les salles de cinéma en 2023 qu’en 2022. De fait, le box-office global des cinémas du Québec est passé de 122 247 436 $ à 163 717 522 $. En 2019, ce montant s’élevait à 176 751 882 $.

PHOTO FOURNIE PAR TVA FILMS

Sophie Lorain et Rémy Girard dans Testament de Denys Arcand

Par ailleurs, le cinéma québécois a connu son deuxième meilleur rendement en 10 ans, occupant 10,2 % des parts du marché avec des revenus bruts de 16 625 828 $. Ayant atteint des recettes de 2 182 475 $, Le temps d’un été, de Louise Archambault, a été le film québécois le plus populaire de 2023 et le seul à se classer dans le top 20 de l’année de Cinéac, où il a atteint la 16e position.

Outre Le temps d’un été, cinq longs métrages québécois ont franchi la barre du million de dollars : Testament, de Denys Arcand ; Les hommes de ma mère, d’Anik Jean ; Katak-le brave Béluga, de Christinae Dallaire-Dupont et Nicola Lemay ; Ru, de Charles-Olivier Michaud ; et Simple comme Sylvain, de Monia Chokri. La dernière fois que le cinéma québécois a connu un tel rendement remonte à 2011.

PHOTO LAURENCE GRANDBOIS BERNARD, FOURNIE PAR IMMINA FILMS

Léane Labrèche-Dor dans Les hommes de ma mère d’Anik Jean

Du côté international, c’est The Super Mario Bros. Movie, d’Aaron Horvath et Michael Jelenic, qui s’est hissé au sommet du box-office avec des recettes de 12 079 847 $. Pour leur part, Barbie, de Greta Gerwig, et Oppenheimer, de Christopher Nolan, tous deux propulsés par le phénomène médiatique Barbenheimer, se sont classés respectivement aux deuxième et troisième rangs avec des revenus bruts de 11 412 263 $ et de 6 559 167 $.