Pour la deuxième année de suite, le cinéma québécois mène la course aux prix Écrans canadiens avec 37 films, dont le long métrage d’Ariane Louis-Seize, écrit avec Christine Doyon, Vampire humaniste cherche suicidaire consentant, qui récolte 12 sélections. C’est toutefois Blackberry, réalisé par Matt Johnson et coscénarisé par Matthew Miller, qui prend les devants avec 17 sélections.

Outre les films d’Ariane Louis-Seize et Matt Johhson, les trois autres longs métrages retenus dans la catégorie Meilleur film sont Infinity Pool (11 sélections), de Brandon Cronenberg ; Les chambres rouges (5 sélections), de Pascal Plante ; Richelieu (6 sélections), de Pier-Philippe Chevigny ; et Solo (4 sélections), de Sophie Dupuis.

Parmi les longs métrages québécois qui se démarquent, mentionnons Ru, adaptation du roman de Kim Thuy du réalisateur Charles-Olivier Michaud et du scénariste Jacques Davidts, avec neuf sélections, dont les prix de la meilleure direction photographique et la meilleure adaptation.

Kanaval, d’Henri Pardo, Simple comme Sylvain, de Monia Chokri, et Le temps d’un été, de la réalisatrice Louise Archambault et de la scénariste Marie Vien, ont été sélectionnés quatre fois chacun.

Pour sa part, Le plongeur, de Francis Leclerc, écrit avec Eric K. Boulianne, est nommé trois fois.

Les longs métrages documentaires québécois ne sont pas en reste puisqu’Au-delà du papier, d’Oana Suteu Khintirian et Nathalie Cloutier, et The Longest Goodbye, d’Ido Mizrahy, Nir Sa’ar et Paul Cadieux, ont obtenu chacun trois sélections, à l’instar de Twice Colonized, de Lin Alluna, Stacey Aglok Macdonald, Alethea Arnaquq-Baril, Emile Hertling Péronard et Bob Moore. Kite Zo A : Laisse les os, de Kaveh Nabatian, et J’ai placé ma mère, de Denys Desjardins, sont deux fois chacun finalistes.

Côté court

Par ailleurs, le cinéma québécois domine côté court. Ainsi cinq films québécois concourent dans la catégorie Meilleur court métrage documentaire : Cherry, de Laurence Gagné-Frégeau ; Madeleine, de Raquel Sancinetti ; Oasis, de Justine Martin ; Violet Gave Willingly, de Claire Sanford, et Zug Island, de Nicolas Lachapelle.

Les cinq finalistes dans la catégorie Meilleur court métrage d’animation sont également des films québécois : Aphasie, de Marielle Dalpé ; Misérable Miracle, de Ryo Orikasa ; Retour à Hairy Hill, de Daniel Gies ; Le temple, d’Alain Fournier ; et D’où viennent les lapins de Colin Ludvic Racicot.

Quatre des films concourant pour le prix du Meilleur court métrage de fiction sont québécois : À mort le bikini !, de Justine Gauthier ; L’été des chaleurs, de Marie-Pier Dupuis ; Invincible, de Vincent René-Lortie ; et Mothers & Monsters, d’Edith Jorisch.

Cette année, les Prix canadiens remettront pour la première fois le prix de la Meilleure interprétation dans un court métrage de fiction. Sept des huit acteurs nommés sont québécois : Agathe Ledoux, Léokim Beaumier-Lépine, Eric K. Boulianne, Florence Blain Mbaye, Ilyes Tarmasti, Marine Johnson et Anthony Therrien.

Animée par Mae Martin, la cérémonie des prix Écrans canadiens sera diffusée le vendredi 31 mai, à 20 h, sur CBC et CBC Gem.