Quoi voir cette semaine ? Voici nos critiques des derniers films sortis en salle ou sur une plateforme.

Origin : Convaincant, mais didactique

« Il y a un vice de forme dans Origin, une fiction inspirée du documentaire qui ne parvient pas tout à fait à choisir son camp ni à remplir ses promesses. Certes, ce réquisitoire contre la déshumanisation est par moments puissant. Malheureusement, les meilleures intentions ne se traduisent pas toujours par les meilleurs films », écrit notre chroniqueur Marc Cassivi.

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La salle des profs : Une classe à part

« Avec une structure simple et un scénario efficace, le film fait une fine analyse des nombreux problèmes du milieu scolaire actuel, sans prétendre offrir un portrait réaliste. Il ne faut pas chercher à comprendre les motivations de chacun. Mieux vaut se laisser aller dans l’effet “boule de neige”, propre au genre du suspense, ici avec une musique anxiogène omniprésente et de longs travelings dans les corridors de l’établissement », écrit notre journaliste Luc Boulanger.

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La fiancée du poète : Suivre le flot

« Teinté d’une touche de réalisme magique que ne renierait pas Jaco Van Dormael, La fiancée du poète est une fable aussi joyeuse qu’échevelée où Yolande Moreau jongle avec différents thèmes graves, parmi lesquels les familles éclatées, les amours déçues, la précarité d’emploi, l’immigration, l’identité de genre et la solitude. Plutôt que de faire sombrer le tout dans le pathos, la cinéaste pimente d’une douce folie et d’une naïve poésie cette histoire de résilience, de solidarité et de débrouillardise », écrit notre journaliste Manon Dumais.

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Une affaire d’honneur : Une fine lame

« En voulant faire revivre à l’écran l’âge d’or des duels, époque où les politiciens n’hésitaient pas à affronter les journalistes fleuret à la main, Vincent Perez (Peau d’ange, Seul dans Berlin) et Karine Silla (Un baiser papillon, Des Amandiers aux Amandiers), coscénariste, ont eu la bonne idée de rappeler le combat des femmes. Et c’est certainement l’aspect le plus intéressant de ce récit de vengeance et de virilité se déroulant dans une atmosphère tourmentée, où les plus ardents gardiens de la tradition voient d’un mauvais œil le moindre signe de progrès », écrit notre journaliste Manon Dumais.

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Ailleurs si j’y suis : Manque de tonus

« Ailleurs si j’y suis se veut un film fantaisiste et drôle, malgré le côté sombre du propos. Mais on rit peu devant la dérive des personnages – les crises de nerfs du patron de Mathieu, Guy (Jean-Luc Bideau), sont par exemple plus insupportables qu’autre chose. Tout comme les tergiversations de Stéphane (Samir Guesmi), qui sont beaucoup plus malaisantes qu’amusantes », écrit notre journaliste Josée Lapointe.

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