Quoi voir cette semaine ? Voici nos critiques des derniers films sortis en salle ou sur une plateforme.

Le successeur : Lourd héritage

« Malgré nos réserves, Le successeur, une coproduction Belgique, France et Québec, nous tient en haleine jusqu’à la fin. Le jeu des acteurs est excellent ; la réalisation, bien menée. Or, les ficelles sont grosses et certaines scènes peu crédibles », écrit notre journaliste Luc Boulanger.

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Sira, une héroïne africaine : La fiancée du désert

« Au-delà de son vibrant hommage à la résilience des Africaines, Apolinne Traoré témoigne avec la même vigueur de la stigmatisation dont sont victimes les Peuls en raison du haut taux de terrorisme parmi ce peuple d’Afrique de l’Ouest. À travers le personnage de Moustapha, elle dénonce avec audace et courage l’hypocrisie des fous d’Allah », écrit notre journaliste Manon Dumais.

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Orion and the Dark : Brillante noirceur

« On ne juge pas un livre à sa couverture. On devrait en faire autant pour un film et sa bande-annonce. Celle d’Orion and the Dark (La nuit d’Orion, en version française) est peu représentative de l’œuvre brillante et touchante tirée du livre du même nom d’Emma Yarlett », écrit notre journaliste Pascal Leblanc.

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Second tour : Un héros très discret

« Reconnu pour son humour décalé, parfois irrévérencieux, son sens inné du dialogue, ses mises en scène soignées, Albert Dupontel (9 mois ferme, Au revoir là-haut, Adieu les cons) signe, en guise de huitième long métrage, Second tour, fable politique où il incarne un homme prêt à mourir pour ses idéaux. Tour à tour stoïque et touchant, comme s’il empruntait tantôt le masque de Buster Keaton, tantôt celui de Charlie Chaplin, le cinéaste donne la part belle à Cécile de France, sa partenaire dans En équilibre (2015), de Denis Dercourt, et à Nicolas Marié, son acteur fétiche », écrit notre journaliste Manon Dumais.

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Fitting In : Manuel de la vie sexuelle

« Le film commence sur des airs de film d’adolescent typique, de type coming of age : une trop belle fille aux cheveux trop parfaits d’un côté, et son petit ami, tout aussi plus que parfait, de l’autre. Du déjà vu, bien mâché, croit-on d’abord, à tort. Parce qu’on a ici tout faux. C’est que le long métrage de Molly McGlynn (Mary Goes Round), malgré des prémices désespérément classiques, ose en réalité une incursion dans un sujet inédit : le syndrome MRKH », écrit notre journaliste Silvia Galipeau.

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Argylle : Un espion dans la tête

« Le ton d’Argylle évolue au même rythme que sa trame narrative. Alors que le premier acte verse davantage dans la comédie, le récit se complexifie et l’humour se raréfie dans le deuxième. Une fois l’intrigue devenue complètement invraisemblable – mais tout de même divertissante –, le film se conclut par deux immenses scènes d’action loufoques. On peut trouver qu’elles manquent de sérieux, surtout après avoir fait autant grimper les enjeux, mais on ne peut pas reprocher à Matthew Vaughn de manquer d’audace », écrit notre journaliste Pascal Leblanc.

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