Lors de la soirée d'ouverture, à la montée des marches, la bise qu'a faite le président Gilles Jacob à Leila Hatami, membre du jury, n'est pas passée inaperçue dans le pays d'origine de la comédienne.
L'actrice, qui a acquis une notoriété internationale grâce à son interprétation dans Une séparation (Asghar Farhadi), a soulevé l'ire des autorités iraniennes.
Une attitude «inappropriée», selon le vice-ministre iranien de la Culture, Hossein Noushabadi, cité par le site internet de la radio télévision Irib.
«Celles qui participent à des événements internationaux devraient prendre en compte la crédibilité et la chasteté des Iraniens, afin de ne pas montrer une mauvaise image des Iraniennes.»
Gilles Jacob a réagi sur Twitter en évoquant une «coutume habituelle en Occident».