Zach Braff affirme que The High Cost of Living - gagnant d'un prix important au Festival international du film de Toronto - lui a offert exactement le rôle qu'il recherchait.

L'acteur confie qu'il avait hâte de laisser derrière lui l'image du médecin empoté qu'il interprétait dans la comédie télévisée Scrubs, diffusée pendant neuf saisons.

L'acteur cherchait donc un défi qui le sortirait de sa zone de confort, loin de son personnage de Scrubs lorsqu'il a lu le scénario du film canadien, qui l'a beaucoup touché.

Il n'a d'ailleurs pas été le seul à aimer le film, puisqu'un jury du festival torontois a décerné à The High Cost of Living et à sa réalisatrice, Deborah Chow, le prix du meilleur premier film canadien, dimanche.

La cinéaste de 36 ans, qui a grandi à Toronto, a aussi signé le scénario du film, qui raconte l'histoire d'une Montréalaise enceinte (Isabelle Blais) et d'un revendeur de drogue (Braff) dont les parcours se croisent d'une manière inhabituelle.

Le film devrait prendre l'affiche au Canada au début de la prochaine année.

Zach Braff dit avoir été intéressé par le scénario de Chow dès qu'il l'a lu. «Le scénario est un peu passé inaperçu, raconte-t-il. Lorsque j'ai appris qu'il n'y avait pas une longue liste de personnes intéressées à se battre pour le rôle, j'ai immédiatement communiqué avec (Deborah Chow) pour lui dire: «J'adore cela, j'aimerais en faire partie».»

Braff avait déjà tourné le film The Last Kiss à Montréal il y a quelques années, mais il avoue que son retour dans la métropole québécoise pendant les froids mois d'hiver lui a offert une expérience bien différente.

L'acteur souligne le fait que plusieurs réalisateurs viennent au Canada et déguisent les villes dans lesquelles ils tournent. Chow, de son côté, voulait vraiment révéler les charmes de sa ville d'adoption, étant tombée amoureuse de Montréal alors qu'elle étudiait à l'Université McGill.

«C'était Montréal au coeur de l'hiver et c'était difficile, se souvient Braff. C'était important pour Deborah de présenter Montréal comme un personnage du film (...) C'est magnifiquement tourné. (Les personnages vont) dans les endroits où Deborah et ses amis se rendent réellement - les bars, les vendeurs de bagels ouverts 24 heures, les restaurants. Je crois que cela montre vraiment à quelle point Montréal est belle, même l'hiver.»

L'acteur a aussi profité du tournage pour se familiariser avec le cinéma québécois, alors qu'il faisait des recherches sur sa covedette dans le film, Isabelle Blais.

«Je n'avais jamais entendu parler d'Isabelle, je me suis donc renseigné sur la communauté cinématographique canadienne-française, raconte-t-il. Je ne peux pas croire qu'elle n'est pas plus connue dans le reste du monde (...) Elle est fantastique.»