Récemment, Recyc-Québec a commencé une campagne de publicité 1-877-CANETTE. Encore une fois, on veut favoriser la récupération payée par le gouvernement ou la ville, tout en défavorisant la consigne des cannettes et bouteilles de plastique (principe utilisateur-payeur). Toutes les études, pourtant, prouvent que la consigne est plus efficace que la collecte sélective sans remboursement. Mais on s'entête.

Récemment, Recyc-Québec a commencé une campagne de publicité 1-877-CANETTE. Encore une fois, on veut favoriser la récupération payée par le gouvernement ou la ville, tout en défavorisant la consigne des cannettes et bouteilles de plastique (principe utilisateur-payeur). Toutes les études, pourtant, prouvent que la consigne est plus efficace que la collecte sélective sans remboursement. Mais on s'entête.

Le prix de la consigne n'a pas changé depuis 1985 mais on n'y voit pas de mal, non plus.  De plus en plus de contenants d'aluminium et de plastique, y échappent, au fur et à mesure que de nouveaux produits arrivent sur le marché.

Dans d'autres provinces ou États américains, TOUT contenant en aluminium, peu importe son contenu lors de la vente (bière, jus, soda etc) est inclus dans la consigne. Au Québec, on doit les inclure spécifiquement dans les règlements de la loi. Puis la liste des contenants doit être modifiée dans les puces des gobeuses et ordis de commerce. Le dernier ajout significatif de contenants-produits consigné sur la liste date, je crois, du ministre Mulcair tout juste avant sa «démission». D'autres contenants en aluminium ou plastique s'ajoutent constamment. La liste devient de plus en plus désuète. La récupération par consigne de moins en moins efficace. Bref, on se tire dans le pied.

Dans la nouvelle pub, on y voit encore quelqu'un placer une cannette dans une de leur boîte de récupération. La cannette comme toujours dans les pubs est intacte. Pourtant dans les rues et les campagnes, ces contenants en aluminium ou plastique sont souvent aplaties ou écrasées. Les gens qui les ramassent ne pensent pas à les récupérer. J'ai demandé à la ville de Montréal si elle avait un système pour retirer les multiples contenants recueillis durant le nettoyage des rues et trottoirs. On me dit que non. Pourtant tous ces contenants écrasés n'en sont pas moins recyclables.

Je suggérerais que les villes et Québec s'associent avec Rio-Tinto-Alcan et les embouteilleurs d'eau et de soda pour établir un réseau de gobeuses de cannettes et bouteilles écrasées ou non qui rembourseraient, disons 2¢ par contenant à un organisme de charité pour jeunes, tels les scouts, les écolos, les loisirs pour ados etc.  Sur la gobeuse, le client pourrait composer le numéro gouvernemental de l'oeuvre et ainsi diriger l'argent à son oeuvre préférée qu'elle soit canadienne, mondiale, québécoise ou locale. Le remboursement pourrait aussi prendre la forme de réduction sur des produits des commanditaires tels des produits d'alu ou des boissons etc. Mais l'aide aux oeuvres serait plus sympa et meilleure pour l'image des compagnies, bien sûr.