Vous avez été nombreux à apprécier l’éditorial d’Alexandre Sirois « Le monde n’est pas (tant que ça) à pleurer », publié dimanche
Choisir les nouvelles
Ça fait réfléchir en effet. Tout ne va pas si mal. Si on ne nous parlait pas de Trump tous les jours, ça irait encore mieux. J’ai pris l’habitude de moins regarder les nouvelles à la télé, surtout le soir. Je préfère ma tablette où je peux choisir mes nouvelles, éviter autant que possible les drames, sinon on finit par s’en nourrir. — Huguette Massé, Rivière-Bleue
Aux médias de jouer
Ça, c’est effectivement une bonne nouvelle. Reporters, chroniqueurs, éditorialistes, analystes et journalistes, c’est maintenant à vous de jouer pour nous amener à percevoir, dans la noirceur, le beau visage de l’humanité ! — Michel Chicoine, Varennes
Le rôle des journaux
Enfin une bonne nouvelle : le monde va mieux que ce que nous pensons. La lecture de votre éditorial est très intéressante et fait du bien car elle nous met en garde contre nos instincts dramatiques.
Je regrette seulement que vous ayez omis de mentionner que si nous avons autant d’instincts dramatiques, c’est en grande partie à cause des journaux et des journalistes, chez qui nous puisons la grande majorité des informations qui nourrissent ces instincts dramatiques qui nous habitent et faussent notre vision du monde.
Je me demande si les chercheurs que vous citez ont identifié l’origine de ces déformations de la réalité dont nous souffrons, et qui est basée sur l’information que nous recevons… — Robert Landry, Saint-Lazare
Le temps manquera
Bien que je respecte beaucoup Hans Rolling, je pense qu’il a tort concernant la surpopulation mondiale. La dégradation des milieux environnementaux sera tellement élevée, couplée à une surpopulation mondiale et à des manques de ressources énergétiques. Nous allons manquer de temps pour ne pas pleurer. — Pascal Dubois
Les raisons de notre aveuglement
Il y a une certaine ironie, voire un paradoxe, dans l’idée que le monde va mieux qu’on le croit, mais que c’est l’ignorance crasse, le manque de curiosité, la courte vue, la paresse intellectuelle, le recours aux préjugés et l’insensibilité aux faits qui empêchent la plupart des gens de s’en apercevoir. — Benoit Léger
Un mea culpa attendu
Les journalistes et les médias, par le fait même, y sont pour beaucoup dans le catastrophisme répandu. Mesdames et messieurs de la plume et du clavier, faites un peu d’introspection et proférez votre mea culpa. — Michelle Bachand, Gatineau
Le bal des causes apocalyptiques
Merci, M. Sirois. Ce livre vient à point dans cette immense propagande de peur véhiculée par les médias, les politiciens, les artistes, les établissements d’enseignement… enfin, tous ceux qui possèdent une tribune. Monsieur et Madame Tout-le-Monde restent pantois, déboussolés, témoins silencieux et bailleurs de fonds pour toutes ces causes apocalyptiques qu’il faudrait endiguer. — Normand Drapeau, Montréal
Vite comme l'éclair
Bonne explication. J’ose ajouter que la rapidité d’une information catastrophique serait d’une grande influence. — Réjean Carrière