Vous avez été nombreux à réagir à notre appel à tous pour lire vos interactions avec les aéroports durant l’été. Voici un court aperçu du courriel reçu.

Un départ sans souci

Aucun souci lors de notre départ pour Tokyo ce mercredi en début d’après-midi (avant la panne), aucune attente à la sécurité, un vol d’Air Canada qui est parti à l’heure. On cherchait où étaient les gens (mis à part pour notre vol qui était en surréservation), c’était bien tranquille et même aucun trafic pour se rendre à l’aéroport en provenance de la Rive-Sud. Nous avions beaucoup d’appréhensions et nous sommes même plutôt étonnés à quel point tout a bien été !

Catherine Boissonneault

L’affluence est une bonne chose

C’est anecdotique, mais l’affluence a du bon. Je suis en ce moment à YUL, il est 21 h et restos, bars et boutiques sont ouverts ! J’ai pris le même vol plusieurs fois depuis l’automne dernier et il valait mieux arriver bien équipé et le ventre plein, car tout, absolument tout était fermé à cette période de l’année.

Jérôme Croteau, Montréal

Mécontent d’Air Canada

Nous voyageons en utilisant l’avion régulièrement depuis plusieurs années et à la lumière de nos trois dernières expériences en 2023, il est à prévoir que dorénavant, utiliser ce moyen de transport représente un risque élevé d’imprévus ! Particulièrement avec Air Canada. Malgré la gentillesse de son personnel, il apparaît évident que cette organisation est déconnectée du terrain à son plus haut niveau. Pour nous, c’est terminé avec cette compagnie, même si nous devons parcourir les 650 km nous séparant de Montréal-Trudeau afin d’avoir le choix !

Christian Morasse, Rouyn-Noranda

Une bonne expérience

Je reviens d’un court séjour à Paris et les deux vols avec Air Canada ont été exemplaires quant à l’exactitude. Anecdotique, le vol de retour s’est déposé sur le tarmac à la seconde prévue sur le billet. Les deux passages à l’aéroport ont été impeccables. L’embarquement à Montréal s’est déroulé harmonieusement, sans attente. De même, le retour à Montréal, malgré un retard de 30 minutes, a été facilité. Aucun problème avec la procédure d’entrée au Canada ni avec la récupération des bagages.

Solange Cormier

12 jours de vacances, 70 heures de transport

Douze jours de vacances au Québec en partant de Marseille pour visiter des amis et m’y reposer. À l’aller, 24 heures pour faire un Marseille (en passant par Paris) Québec (à la place de Montréal). Après un embarquement à Marseille et un enregistrement direct pour Montréal, annulation (pour des raisons techniques) du vol Paris-Montréal… 4 heures de recherche avec le personnel d’Air France, très efficace, impliqué et sympathique, pour trouver une solution de remplacement pour réussir à trouver un vol 14 heures plus tard, mais pour Québec ! Mes amis ont fait un léger détour pour me récupérer. Avec un miracle à l’arrivée : ma valise ! Pour mon retour je pensais que ça ne pouvait pas être pire… Et bien quel optimisme ! J’ai alors mis 40 heures de Montréal à Marseille ! Avec un arrêt de 24 heures à l’aéroport d’Amsterdam (vol Amsterdam-Marseille annulé en raison de la météo) et une étape à Paris avec 3 heures d’attente… En arrivant à Marseille pour fermer la boucle sans valise… Par contre, le personnel KLM, une honte, aucun effort, aucune explication ou aide à trouver un logement ou une autre solution. C’est inadmissible, d’autant plus que j’ai pu comparer avec le personnel d’Air France 10 jours avant. Je repars en septembre voir mes amis et je me demande si je ne devrais pas anticiper et partir 15 jours ! Pour résumer, 70 heures de trajet aller-retour Marseille–Montréal pour 10 jours sur place ! Prenons tout ça avec le sourire malgré tout… J’espère mon prochain voyage plus rapide et tranquille (je vous le dirai en septembre…).

Anouk, de Marseille

Mauvais accueil à Montréal

Mon conjoint et moi sommes revenus d’Angleterre le 24 juin dernier, par KLM. Nous n’avons que des félicitations à adresser à cette compagnie pour la qualité du service, la bonne humeur de son personnel de vol et le prix d’un aller simple. Tout s’est compliqué après l’atterrissage : attente de plus de 30 minutes pour quitter l’appareil, car nous n’étions pas stationnés près d’un couloir d’accès, mais devions attendre des bus d’évacuation d’une lenteur remarquable. Le bus nous a laissé à un niveau où nous devions prendre des escaliers mécaniques qui ne fonctionnaient pas, nous obligeant à monter avec nos bagages de cabine. Comble de malheur, la porte qui donnait accès au couloir menant à la douane était verrouillée. Nous étions entassés les uns sur les autres. Un commentaire m’est venu lors de cette expérience : Aéroport de Montréal, synonyme d’une gestion de broche à foin. Heureusement, nous n’avions pas de bagages en soute.

Yves Archambault

Une réputation à préserver

Des améliorations très significatives ont été apportées à l’intérieur de l’aéroport. Bravo. Mais l’accès à l’aéroport lui-même est kafkaïen, pire que tout ce que j’ai vu ailleurs, que ce soit en Europe, en Asie ou sur le continent nord-américain. Dimanche dernier, la congestion automobile débutait sur le chemin de la Côte-de-Liesse ! Cela doit être corrigé dans les meilleurs délais, la réputation de Montréal en souffre.

Guy Lavoie, Pointe-Claire

Dépoussiérer la gestion

J’ai plus de 1200 vols à mon compteur de vie. Les voyages en avion comportent leurs risques et imprévus inhérents avec ce mode de transport en constante croissance. Nous avons atteint un point de rupture de l’équilibre entre la demande et la capacité des aéroports dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre et de restrictions environnementales et sociales. Pour nous en accommoder et limiter les inconvénients, nous ne voyageons que hors saison et évitons les aéroports, transporteurs et pays dont l’efficacité est déficiente. Malheureusement, Montréal fait partie des aéroports les moins bien gérés que j’ai fréquentés dans ma vie. Un petit coup de barre de redressement de la gestion ne ferait pas de tort.

Julien Houle