Titre : Directeur ou directrice du SPVM
Qualification : doit aimer Montréal

La Ville de Montréal lancera des consultations publiques pour prendre le pouls de la population montréalaise : qu’attend-on de la prochaine personne qui dirigera le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) ? L’exercice n’est pas inusité : la Ville de Toronto a tenu une consultation semblable l’an dernier.

D’ici là, voici nos propositions : on attend de l’ouverture d’esprit de la part du prochain chef. Une ouverture à la diversité, aux remises en question, au changement. L’homme ou la femme qui dirigera le SPVM devra être capable d’encaisser la pression et de mobiliser ses troupes pour leur transmettre sa vision.

Alors que Sylvain Caron menaçait de fermer des postes de quartier, on espère que la personne qui lui succédera les investira, qu’elle en fera davantage que des « vestiaires où les policiers vont se changer », pour reprendre ses mots.

Oui, la police est encore appelée à combattre la criminalité. Mais son travail revêt un caractère de plus en plus social. Il ne faut donc pas avoir peur de s’ouvrir à d’autres façons de faire, de travailler avec des partenaires de la société civile.

Enfin, ce serait bien que cette personne connaisse et aime profondément Montréal. En juin dernier, La Presse révélait que 84 % des policiers du SPVM habitaient en banlieue. C’est leur droit le plus strict. Mais pour développer un sentiment d’appartenance, mieux vaut connaître une ville, l’habiter et, surtout, l’apprécier.

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