Aux dires de François Legault, le débat sur la réforme du mode de scrutin n’intéresserait que les intellectuels.

Un sondage Léger–Le Journal de Montréal démontre le contraire : 53 % des Québécois souhaitent une réforme du mode de scrutin, contre 27 % des Québécois qui n’en souhaitent pas, et 20 % qui sont indécis ou n’ont pas répondu à la question.

Parmi les participants ayant répondu, il y a environ DEUX FOIS PLUS de Québécois favorables à une réforme que de gens qui veulent garder notre système uninominal majoritaire à un tour. Ça commence à faire beaucoup d’intellectuels !

Après avoir renié sa promesse de 2018, la CAQ s’oppose à la réforme d'un mode de scrutin qui l’avantage considérablement. Ce calcul partisan n’est pas une raison pour qu’on cesse d’en débattre et de convaincre le plus de gens possible.

Pour que cette réforme devienne un jour inévitable, que ce soit pour passer à un scrutin préférentiel (notre préférence) ou pour ajouter un aspect proportionnel à notre système actuel (l’entente de 2018 signée par la CAQ, QS et le PQ).

Le sondage Léger cache toutefois une mauvaise nouvelle à court terme : seulement 30 % des sympathisants caquistes souhaitent une réforme, contre 52 % qui n’en souhaitent pas.

Note au PLQ, qui hésite à appuyer une réforme du mode de scrutin : 60 % de vos sympathisants souhaitent une réforme, contre 19 % qui n’en souhaitent pas. En espérant que le débat ne fasse que commencer…

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