Dans leur texte, les responsables d'une résidence qui accueille des adultes présentant une déficience intellectuelle, Diane Lalancette et Guy Fortin, me reprochaient de «démoniser» les résidences privées pour personnes aînées.

En effet, j'ai déclaré dans un autre quotidien: «Imaginez, si les services ne sont pas meilleurs dans les établissements gouvernementaux (CHSLD), alors lorsque nous serons rendus aux rapports de visites de résidences privées, ce sera l'enfer!»

Bien sûr, je faisais image. Loin de moi l'idée de démoniser toutes les résidences privées. D'ailleurs, lors de l'adoption du projet de loi sur la certification de ces résidences, l'automne dernier, j'ai affirmé clairement que la majorité des personnes aînées en perte d'autonomie sont bien traitées dans les résidences privées qui les accueillent.

Aussi, la description de la résidence de Mme Lalancette et M. Fortin force l'admiration: espaces chaleureux, repas de qualité, traitement respectueux des bénéficiaires. Leur cas mérite d'être cité en exemple! Malheureusement, comme nous le rappelle trop souvent l'actualité, ce ne sont pas toutes les résidences privées qui offrent un tel milieu de vie.

Cela dit, le rôle d'une association comme l'AREQ est de mettre le doigt sur les situations problématiques. De porter la voix des personnes qui ne sont pas en mesure de le faire d'elles-mêmes. De forcer le gouvernement à agir. En fin de compte, notre rôle, c'est de nous assurer que toutes les personnes âgées soient bien traitées.

C'est pourquoi nous entendons continuer à porter un jugement critique à propos des services offerts dans les résidences d'hébergement, autant dans le privé que dans le public.

NB: L'auteur réplique à l'opinion intitulée «Aimés et bien traités», qui a été publiée samedi dernier.