Le passage de M. Charest en politique québécoise a laissé sa marque dans le paysage de la Belle Province, notamment avec la mise en place du Fonds des générations, le déploiement du Plan Nord, la création du Conseil de la Fédération et l’instigation des négociations de l’accord de libre-échange entre le Canada et l’Union européenne. Au-delà de ses réalisations, un des éléments qui aura eu le plus d’impact sur le marché du travail et sur la qualité de vie des Québécois, c’est son engagement envers les femmes du Québec.

Celui-ci est loin d’avoir été théorique, mais bien concret et décisif. C’est le gouvernement dirigé par Jean Charest qui a instauré, en 2006, le Régime québécois d’assurance parentale (RQAP), considéré comme étant l’un des plus généreux du monde, et rétabli les allocations familiales que le Parti québécois avait abolies. Grâce à ces améliorations, les femmes n’avaient plus à devoir choisir entre leur vie familiale et leur carrière professionnelle.

Par ailleurs, dès sa réélection en 2007, Jean Charest a constitué un conseil des ministres paritaire, une première en Amérique du Nord.

Les femmes du gouvernement Charest ont occupé des fonctions de premier plan comme celles de ministre des Finances, de présidente du Conseil du Trésor, de ministre de la Justice, de ministre de l’Éducation, de ministre de la Culture, de ministre du Travail, etc.

La ferme volonté de M. Charest d’inclure le leadership féminin dans les plus hautes sphères décisionnelles a percolé au sein de son gouvernement jusqu’à l’adoption de la Loi obligeant la parité aux conseils d’administration des sociétés d’État.

Désormais, la très grande majorité des conseils d’administration incluent des femmes d’expérience, compétentes et ambitieuses qui, à leur tour, peuvent inspirer d’autres femmes à s’impliquer pour faire bouger les choses.

Durant cette course à la direction, il était naturel pour M. Charest d’inclure dans son cercle rapproché quantité de femmes d’expérience. Il n’a pas hésité à dénoncer avec force la décision de la Cour suprême des États-Unis d’invalider l’arrêt Roe c. Wade qui assurait aux femmes le droit d’avorter.

Il a ouvertement toujours été pro-choix et a répété à maintes reprises que jamais un gouvernement conservateur sous sa direction ne restreindrait le droit fondamental des femmes de choisir.

Il a également mentionné très tôt dans la course qu’il honorerait les ententes signées avec les provinces sur les garderies, ce qui assure une somme supplémentaire de 6 milliards de dollars au Québec. Ses positions passées ne mentent pas et sa crédibilité sur ces questions est sans faille.

Nous ne pouvons cependant pas en dire autant de son rival qui cultive l’ambiguïté sur ces questions. Nous ne pouvons pas faire confiance à une personne qui hésite à défendre les droits des femmes, qui tergiverse quant à sa position sur le droit à l’avortement, qui déchirerait les ententes déjà signées avec les provinces quant aux garderies et qui reste silencieuse alors que les femmes américaines perdent des droits fondamentaux.

Les récents évènements démontrent que les acquis des femmes demeurent très fragiles et que nous devons constamment rester aux aguets, prêtes à les défendre à tout moment.

Au Québec, tout est en place pour permettre aux femmes de choisir pour elles-mêmes. Les membres conservateurs auront aussi à faire un choix. Dans la course à la chefferie du Parti conservateur, ils devront choisir entre un candidat qui a démontré par des actions concrètes qu’il reconnaît la valeur des femmes et leur apport inestimable à la société ou un autre qui tergiverse, qui cache et dont les positions sont ambiguës.

En ce qui nous concerne, le seul candidat qui peut travailler à défendre nos intérêts et en qui nous pouvons avoir confiance, c’est Jean Charest.

* Dominique Vien, députée conservatrice fédérale de Bellechasse–Les Etchemins–Lévis, ex-ministre, coprésidente de campagne au Québec pour la campagne de M. Charest, Christine St-Pierre, ex-ministre de la Culture, des Communications et de la Condition féminine (2008-2012), Lise Thériault, ex-ministre de l’Immigration (2005-2007), ex-ministre déléguée aux Services sociaux (2008-2010), ex-ministre du Travail (2010-2012), Kathleen Weil, ex-ministre de la Justice (2008-2010) et ex-ministre de l’Immigration (2010-2012), Rima El-Helou, candidate conservatrice dans Vimy (2019 et 2021), Louise Gravel, candidate conservatrice dans Jonquière (2021), Mariève Barcelo-Després, co-présidente jeunesse de la campagne de Jean Charest et avocate, Marie Claude Fournier, candidate conservatrice dans Thérèse-De Blainville (2019), Barbara Pisani, militante conservatrice, Suzanne Courville, militante conservatrice, Isabelle Lapointe, candidate conservatrice dans La Prairie (2019), Johanne Sénécal, militante conservatrice, Andrea Paine, candidate conservatrice dans Pierrefonds–Dollard (2004) et Lac-Saint-Louis (2006-2008) et Frances deVerteuil, militante conservatrice.

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