Durant la dernière guerre mondiale, David Birkin, le père de Jane Birkin, qui était lieutenant de canonnière, a réussi à exfiltrer de France vers l’Angleterre 135 aviateurs canadiens, américains et anglais qui étaient tombés en territoire occupé.

Pour réussir cet extraordinaire exploit, David Birkin a frôlé la mort une centaine de fois.

L’incroyable opération s’est déroulée dans le cadre du réseau Shelburne, un réseau clandestin créé par deux Québécois : Lucien Dumais et Raymond Labrosse.

Dans sa préface, qu’elle a eu la gentillesse d’écrire pour mon livre consacré au réseau Shelburne, Jane Birkin a exprimé le vœu de voir les exploits de son père et de son assistant, Guy Hamilton – devenu réalisateur des James Bond, après la guerre –, faire l’objet d’un long métrage.

« Les résistants français gardaient les aviateurs dans leurs greniers. Ils les cachaient des jours, des mois, leur donnaient à manger, les habillaient, les occupaient sans réveiller les soupçons des voisins en attendant l’arrivée de mon père. »

« Durant des années et des années, j’ai espéré que cette extraordinaire aventure finisse par faire l’objet d’un film, mais, à mon grand regret, mon rêve ne s’est jamais réalisé », m’a dit Jane la dernière fois que je l’ai vue à Paris.

Le réseau Shelburne

Le réseau Shelburne

L’Archipel

272 pages

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