L'ancien ministre de Justice, Marc Bellemare, affirme avoir été témoin de pratiques douteuses dans le financement du Parti libéral du Québec et dans le processus de nomination des juges. Il soutient qu'il en a mis au courant le premier ministre, Jean Charest. Ce dernier rétorque que son ancien collègue dit «des mensonges» et menace de le poursuivre. De M. Bellemare et du premier ministre, qui dit la vérité, selon vous? Que devrait faire le gouvernement face à ces allégations?

Merci de nous avoir fait parvenir vos commentaires.

VOS COMMENTAIRES



Ses 15 minutes de gloire

Marc Bellemare est de toute évidence un homme très frustré de ses échecs politiques, tant au provincial qu'au municipal. Le PLQ a eu la sagesse de lui indiquer la sortie et les citoyens de Québec celle de ne pas l'élire maire. Kid kodak notoire, il étire ses 15 minutes de gloire en lançant des accusations graves sans preuves ni fondement pour appuyer ses dires. C'est irresponsable et très pathétique.

Hélène Legault

Une histoire à suivre

Me Bellemare est avocat. Il connait la loi. Cinq ans après les faits, il y a ce qu'ont appelle prescription. Donc, il ne pourra plus être poursuivi pour ce qu'il dirait. Comme il a été acteur dans les faits je le comprends très bien de ne pas s'exposer.

Donc, six ans c'est parfait. On déballe un petit bout. Me Bellemare commence à parler d'argent sale, d'enveloppe brune. Le DGE le convoque. Niet il n'y va pas. La marmite n'est pas prête encore. De toute façon pour le DGE aussi il y a prescription (5 ans). Tout mijote bien. La soupe est chaude. Hier, Me Bellemare en rajoute avec les juges. Il sait que le couvercle va sauter. Et paf. Le premier ministre Charest veut déclencher une commission d'enquête sur la nomination des juges. Ça y est, le poisson a mordu, la boîte de Pandore est ouverte. Mme Marois va faire pression, le public, les médias. C'est parti.

Je suis à peu près certain que la prochaine étape de Me Bellemare est d'aller déballer tout son sac chez le DGE, ce que tout le monde a oublié durant ce temps. Tout va être consigné sur papier, avec des petites enquêtes, le lien entre nomination et argent sale va se faire là.

Ensuite les procureurs de Me Bellemare vont demander au DGE de venir témoigner à l'enquête sur les juges.

A suivre.......

Jean Dumont

Désolant

Après une année d'allégations de corruption dans l'octroi de contrats dans le secteur de la construction et des demandes répétées de la vaste majorité de la société civile, M. Charest se borne toujours à ne pas faire d'enquête publique, jugeant que la police et une opinion publique laissée à elle-même sont mieux placées pour faire la lumière.

Or, il n'aura fallu qu'une journée d'allégations de trafic d'influence dans la nomination de deux ou trois juges entre 2003 et 2004 pour déclencher une enquête publique. L'opération est scandaleuse et catastrophique pour la classe politique et alimente d'une façon dramatique le cynisme de la population envers celle-ci.

Cela a cependant quelques avantages. Cela permet de juger encore plus sévèrement l'intégrité personnelle de Jean Charest. Qu'il soit prêt à défendre sur la place publique son intégrité en ce qui a trait à la nomination des juges me laisse croire que Marc Bellemare n'a pas tout dit et que Jean Charest n'aurait pas grand-chose à se reprocher.

Cependant, en excluant du mandat de l'éventuelle commission toute la question du financement des partis politiques et des retours d'ascenseurs que ceux-ci accordent à leurs donateurs, il donne une enième raison à la population de douter de l'intégrité de son gouvernement.

Cela est d'autant plus désolant que le trafic d'influence allégué par Bellemare n'est qu'un symptôme d'un système allégué de corruption qui va échapper au mandat de la commission.

En lisant les commentaires, j'ai vu le mot "coup d'État". Nous n'en sommes pas au premier scandale qui entache un gouvernement. Mais en continuant à se battre comme un diable dans l'eau bénite, le gouvernement n'a plus la crédibilité pour s'attaquer à des enjeux tout aussi importants. Si le gouvernement est incapable de se blanchir, alors il ne peut plus espérer obtenir une adhésion populaire légitimant son action gouvernementale.

Maxime Gagné

Qui croire ?

Facile, M. Bellemare. Plus ça change plus c'est pareil. Je ne comprends pas pourquoi les péquistes, adéquistes et tous autres politiciens crient au scandale maintenant, alors que ça marche de cette façon depuis que le monde est monde. Gratte-moi le dos et je te gratterai le tien. Il à de l'hommerie ou est l'homme, peu importe l'époque, le pays ou mieux, le parti politique.

Michel Forget, St-Jérôme

Je ne peux pas faire confiance à Marc Bellemare

Marc Bellemard est en train de salir tout notre système de justice. En tant qu'avocat que fait-il de la présomption d'innocence? Le bâtonnier a du se manifester pour défendre le système de nomination des juges, et avec raison le processus a fait ses preuves et il est très difficile a contourner. Si Marc Bellemare a réellement des preuves de ces énormités qu'il avance, pour quoi il n'a pas eu le courage alors qu'il était en poste comme ministre de la justice et beaucoup plus crédible de le dire sur la place publique? Six ans plus tard, il semble seulement vouloir se venger et avoir le plus de visibilité possible en usant de mensonges. Après avoir fait le clown devant les caméras il n'a pas le courage de rencontrer le DGE! Pour moi ça en dit beaucoup sur ses mensonges et sa peur de se faire avoir. Mais j'ai confiance qu'on va vite finir par le savoir! Tout comme Pinocchio il va finir par s'empêtrer dans ses propres mensonges.

Louis Laurier, Lévis

Pire aveugle

En lisant certains commentaires, je comprends le dicton: Il n'y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir ! Il me semble que c'est évident que Jean Charest ment à la population depuis sept ans et malgré tout, certains donneraient leur chemise pour lui. C'est pathétique !

Roger Fortin, Montréal

Bellemarre n'a rien à gagner

Ce qui me laisse croire que monsieur Bellemarre a raison, c'est que le gouvernement a refusé la motion présentée à l'Assemblée nationale pour une comparution de monsieur Bellemarre à la Commission parlementaire sur l'administration publique.

Ce qui est étrange, monsieur Bellemarre accepte de témoigner à une telle commission qui lui permettrait d'avoir une immunité pleine et entière, (ce qui n'est pas le cas dans une enquête privée du DGE.) alors que le gouvernement Charest refuse le témoignage de monsieur Bellemarre. Le gouvernement a-t-il quelque chose à cacher? C'est ça qui interpelle la population.

Au lieu d'essayer d'étouffer les ouï-dire de monsieur Bellemarre par des mises en demeure de rétractation, le gouvernement devrait convoquer la Commission parlementaire afin de lui permettre et de l'obliger de prouver ce qu'il avance sur la place publique. C'est la seule façon de voir si Bellemarre agit par vengeance en véhiculant des faussetés ou si celui-ci a raison, ce qui risquerait à plus ou moins long terme (selon la gravité des événements) à obliger le gouvernement Charest à démissionner. Si Bellemarre a menti, la population le jugera sévèrement et il ne sera pas à l'abri de poursuites judiciaires. Il devra ainsi en assumer les conséquences.

Lorsqu'on est rendu à parler de processus de nominations de juges avec une pression indue des bailleurs de fonds du PLQ, la situation est suffisamment grave pour que le gouvernement Charest fasse preuve de transparence dans toute ton entité!. Il a le choix mais il n'a pas le choix!. L'enquête doit être très large, non pas se limiter uniquement à la nomination des juges!

Jean-Yves Larose

Un homme politiquement brisé

Je déteste les hommes publics comme Marc Bellemare. Il ne fait que discréditer l'ensemble du système judiciaire et la communauté juridique pour avoir seulement son petit 15 minutes de gloire... Pour être un peu crédible, il aurait tout d'abord du se manifester alors qu'il était en place et ne pas attendre six ans. Et surtout au lieu de s'adresser en premier aux médias il aurait du saisir des tribunes officielles avec un réel pouvoir comme la DGE ou même la police. En ce moment on dirait qu'il essaie seulement de nourrir son égo pour tenter de prouver à Jean Charest qu'il est aussi un homme politique et qu'il peut aussi faire les manchettes même pour des mauvaises nouvelles. En ce moment, en le regardant j'y vois surtout un homme politiquement brisé. J'ose seulement espérer qu'il ne pas pousser la blague encore plus loin.

Claude Laliberté, Québec

Vite une commission parlementaire

Les révélations de l'ancien ministre de la Justice sont très troublantes au sujet de la nomination de certains juges. Si ce qu'affirme Me Bellemare est vrai, et je ne crois pas qu'il se serait avancé sur un tel sujet sans un fond de vérité, il en revient à dire que les juges en question auraient été corrompus avant même d'avoir siégé! Un peu comme plusieurs politiciens, ils seraient donc redevables à des financiers et des entrepreneurs de la construction. C'est assez inquiétant lorsqu'on connaît les liens entre le monde de la construction et le crime organisé. Ça explique peut-être certaines décisions très douteuses rendues par des juges dans des causes impliquant les caïds du monde interlopes. Vite qu'on laisse Me Bellemare s'exprimer devant une commission parlementaire ! Il en va de notre démocratie et de la crédibilité de l'administration de la justice.

Normand Houle, Brossard

Il dit vrai

Je n'en peux plus des menteries de nos chers gouvernements. Mme Normandeau avec sa cassette préparée par M. Charest et aujourd'hui M. Charest qui ment à la population avec une aisance qui lui appartient à lui seul. Bien sûr que M. Bellemarre dit la vérité mais il y en a tellement de vérités qui nous sont cachées. Lorsque nous aurons assez payé, nous pourrons voter pour des gens honnêtes, ce n'est pas le cas présentement.

Diane Gosselin, Lac-Mégantic

Témoignage faible?

Vous écrivez qu'un des points faibles de l'affaire Bellemare est «son silence pendant toutes ces années», et sa «complicité active». Je ne vois pas comment vous pouvez tirer une conclusion pareille. En fait, ce que vous qualifiez de faiblesse est en fait au contraire toute sa force.

En toute logique: qui voudrait s'incriminer? Quel avocat, ex-ministre de la Justice, voudrait détruire sa réputation, et ultimement sa pratique (s'il est reconnu coupable d'une telle faute, il pourrait être exclu du Barreau québécois), en déclarant avoir pris part à du trafic d'influence? Qui irait contre ce principe si évident de l'«instinct de préservation» en se taisant dans un cas comme le sien? Voyez-vous l'illogisme de votre conclusion? Je crois qu'il faut la mettre au même rang que cette déclaration absurde de la vice-première ministre Normandeau qui déclare: «Il faut s'interroger sur l'agenda de Me Bellemare.» Quel avantage personnel Me Bellemare peut-il tirer de se pendre lui-même sur la place publique? Me Bellemare est un «whistle blower»: savez-vous ce qui arrive aux empêcheurs de tourner en rond, ceux qui montrent du doigt les rois nus? On les brûle au bûcher.

François Hétu, Montréal

Il parle pour nous

Monsieur Bellemarre ne fait que dire tout haut ce que tout le monde sait depuis belle lurette.

Pourquoi croyez-vous qu'il y ait des juges incompétents au Québec?... Jusqu'à présent, un seul parti politique québécois n'a pas de compte à payer à ses créanciers: le Parti québécois.

Gigi Raby

Ça n'a plus de bon sens

Vraiment nous avons besoin de sang neuf à Québec. Comment croire monsieur Charest après tout ce que (les allégations) nous découvrons jour après jour. Si monsieur Charest est sans tache, pourquoi refuse t-il toujours de faire la lumière et de ne pas répondre aux questions à l'assemblée nationale; y aurait-il anguille sous roche? S'agit-il du même monsieur Charest qui, lorsque ministre au fédéral, avait dû démissionner suite à un appel téléphonique à un juge, je pense?

G. Couture, L'Île-Perrot

Je ne crois pas Marc Bellemarre

La première chose que je me suis demandé en apprenant les allégations de Marc Bellemarre est de savoir pourquoi il raconte tout ça après six ans? À qui cela sert-il? S'agit-il d'une vengeance personnelle? Il dit qu'il a quitté en partie à cause de cela. Si je me souviens bien, il a été mis dehors du caucus libéral. Je crois qu'assez c'est assez. Je ne crois pas Marc Bellemarre. Tout n'est peut-être pas rose en ce moment pour le gouvernement, mais le mandat que nous avons donné à Jean Charest, c'est de nous faire passer au travers de la crise économique. C'est ce qu'il a fait, mais étrangement je n'entends jamais cela dans les médias. C'est dommage car ce gouvernement fait de bonnes choses mais ça passe totalement inaperçu.

Marcel Gaudreault, Boisbriand

Vive Charest le bagarreur

J'ai vraiment été heureuse de voir Jean Charest prendre la parole devant les journalistes. Cela m'a rassurée d'apprendre la tenue d'une enquête sur le processus de nomination. Je crois que Jean Charest a bien agi. Je crois en sa sincérité, il faut dire qu'il avait l'air confiant et sûr de lui. Je dois admettre que j'ai voté pour le Parti libéral à la dernière élection et malgré tout ce que j'entends dans les médias, je persiste à croire que c'est la personne la plus apte pour gouverner. Ça a fait du bien de voir Charest le bagarreur. Ça me rappelle pourquoi j'ai voté pour lui.

Annie Lacoste

Bellemarre se venge peut-être, mais...

Je supportais Charest mais j'ai perdu confiance en lui, il y a quelques années, pendant le scandale du financement des écoles juives. Il était clair alors qu'il donnait la priorité aux fournisseurs de fonds de son parti. D'autres scandales ont suivi et son refus de tenir une enquête publique sur le crime organisé dans la construction me fait croire que Charest a beaucoup à cacher. Beaucoup trop. Les PPP, auxquels il tient tellement, me semblent être une façade pour financer les amis du parti. Je crois plutôt Bellemare, quoiqu'il me semble être un homme qui cherche à se venger. Quels que soient ses motifs, il nous rend un grand service en dévoilant la corruption du gouvernement. Si nos juges sont choisis par des lobbyistes, entres autres par la mafia, nous ressemblons à la Sicile. En fait, l'Italie a fini par réagir, quand allons-nous le faire? Il faut réagir avant que notre système judiciaire ne soit, lui aussi, complètement corrompu. S'il est confirmé que des juges ont été choisis par des lobbyistes, ces juges devraient être identifiés et mis à la porte. Le Lieutenant Général devrait ensuite ordonner des élections et Charest devrait être poursuivi en justice.

Eric Martin

Charest la couleuvre

Charest, depuis le début des senteurs de collusion, des enveloppes brunes de la construction vers le PLQ, cherchait une planche où dévier; alors lorsque Me Bellemare a dit qu'il pouvait prouver qu'il avait eu de plusieurs irrégularités dans le processus démocratique, M. Charest lui a fait signifier par le DGE d'aller dire en portes closes ce qu'il savait, Me Bellemare a refusé; M.Charest l'a sommé de dire ce qu'il savait, Me Bellemare a répondu, en juriste chevronné, qu'il devait avoir l'immunité pour ne pas être poursuivi. M.Charest lui a répliqué de dire aux journalistes ce qu'il savait. Alors, Me Bellemare a déclaré à M.Larocque, comme M.Charest attendait cette sortie, ses allégations sur l'influence de nomination des juges et vlan! Pour dévier des influences dans la construction, M.Charest saute sur cette occasion, tente de museler Me Bellemare en menaçant de lui envoyer une mise en demeure et tente surtout d'isoler, de museler enfin, voire détruire Me Bellemare, par l'entremise de la Cour du Québec, des juges, devant qui Me Bellemare se présente régulièrement. Quelle couleuvre ce M. Charest!

Monique Vézina, Jonquière

Définitivement Bellemare.

Cet homme n'a rien à gagner à mentir présentement et son départ à d'ailleurs été motivé par son incrédulité face au système dans lequel il se trouvait ainsi qu'à son incapacité à concrètement changer les choses, raison principal de sa venue en politique! Pauvre M. Bellemare s'est rendu compte que c'est un univers de pantins, de dés pipés et de masques de plomb et que ce sera toujours comme ça. Jean Charest, lui, n'a jamais aussi mal paru que dans son point de presse de ce matin. D'un côté, on voit un homme (Bellemare) voulant faire la lumière sur trop d'obscurité régnant au sein du PLQ et qui veut s'y prendre de la bonne manière afin de pouvoir tout dire - un peu à la manière d'un délateur - et on a Charest, qui patine maladroitement et s'embourbe en tentant, encore une fois, de tourner toute cette affaire, badinant un brin et tentant de détourner l'attention de tout un peuple des vrais enjeux en commandant une enquête publique sur un autre sujet que celui débattu depuis maintenant plusieurs jours. Pourquoi barrer la route à quelqu'un si on n'a rien à se reprocher? Ça sent la panique à plein nez du côté de Charest, qui se contente d'envoyer une mise en demeure à Bellemare en guise de contestation, lorsqu'on sait pertinemment qu'une mise en demeure ne change strictement rien! Que Bellemare soit convoqué en commission et qu'il parle, pour le bénéfice de tous, qu'il se mettre à table, qu'il se libère et nous libère de toute cette canne de vers appelée PLQ

Isabelle Otis

Un homme intègre

Je ne crois pas que M. Bellemarre serait assez dupe pour inventer toute cette histoire. Lors de la nomination de monsieur Bellemare à la barre de la justice (imaginez-vous, il est la plus haute instance de la Justice au Québec le procureur général ce n'est pas rien) Si Jean Charest l'a nommé a ce poste, je crois qu'il jugeait et qu'il avait vu en monsieur Bellemare un homme de parole et un homme intègre, tout le contraire de lui-même.

Michel Guy

Il a manqué à son serment

Les allégations faites par monsieur Bellemarre me troublent beaucoup, puisque cet avocat de formation a juré sous serment de remplir sa fonction de ministre avec tous les égards exigés par cette haute fonction. Or, si ce personnage dit vrai, pour moi il a manqué à son serment d'office et ceci le rend impropre dans ses déclarations juteuses. Enfin, cet homme fait pitié et est dangereux puisque qu'il dévoile ses erreurs après tant d'années. Il manque de sérieux. Mais rien n'empêche le Premier ministre de prendre les dispositions pour s'assurer que ces actions de corruptions si cela s'avère vrai soient corrigés.

Charles F. Labrecque

Que Jean Charest démissionne

Charest ment à la population depuis des années, pourquoi faire différemment aujourd'hui.

Non seulement il nous ment, mais en plus il le fait de façon éhonté, sans même s'en soucier.

Il passera surement à l'histoire comme le pire politicien de l'histoire du Québec.

Vivement qu'il disparaisse de notre paysage politique, et cette autre histoire accélérera son départ, du moins espérons le.

Mario Belec

Charest évite un enjeu majeur

Charest vient tout juste de se tirer une épine du pied en déclarant qu'il déclenchera une enquête publique sur le processus de nomination des juges à la Cour du Québec. Il évite ainsi un enjeu majeur: une enquête sur l'influence de l'industrie de la construction en regard du gouvernement. Charest sait très bien que Me Bellemare sera le seul témoin à être entendu. Personne ne viendra confirmer ce que l'on sait tous à l'égard des nominations partisanes. La perception du Premier Ministre est d'ailleurs erronée lorsqu'il affirme en conférence de presse qu'il revient au gouvernement de nommer les juges. Le règlement stipule clairement que c'est suite à la recommandation du ministre de la Justice au Conseil des ministres qu'un juge est nommé. Donc, il corrobore Me Bellemare en quelque sorte. La nomination d'un juge a toujours été de nature politique. Une fois qu'il est nommé, il appartient à la personne concernée de faire montre de toute la probité requise, et de l'indépendance surtout. La fameuse liste, tenue secrète, permettra toujours à des élus ou des personnes influentes auprès d'un gouvernement de déjouer le système et ainsi favoriser indûment certains candidats, indépendamment de leur compétence.

Marc Villeneuve

Est-ce le rôle des médias d'enquêter?

Les déclarations de M. Bellemare si elles sont corroborées, dévoilent un parallèle troublant, soit la même hypocrisie, et la même pourriture morale pour le système de justice que pour le système qui a permis de cacher les scandales sexuels des églises.

La défense du processus de nomination par Mme Normandeau est tout aussi risible. À moins que par magie un juge nommé pour services rendus ne se transforme instantanément en Thomas Becket! Les scandales de la construction ne peuvent avoir existé et continuer d'exister que parce que leurs auteurs jouissaient d'une protection solide aux bons endroits, et ces scandales ne constituent donc que la pointe de l'iceberg. L'enquête publique que beaucoup réclament devrait commencer par la tête, c'est à dire qu'elle devrait porter d'abord et avant tout sur la corruption vénale ou idéologique des juges et des avocats, et donc être UNE ENQUÊTE PUBLIQUE SUR LA JUSTICE ET SON ADMINISTRATION AU QUÉBEC. Il faut enfin se demander si c'est bien le rôle des médias d'enquêter et de ne montrer qu'un seul côté des choses en ne faisant parler et souvent de façon cachée, que des partisans d'une seule thèse. Pire encore, est-ce vraiment le rôle des médias de tenter de mettre en défaut qui que ce soit en alléguant sans réelle preuve ce qui peut n'être que rumeurs dont il est impossible de dissiper les dégâts par la suite. La vérité est-elle seulement journalistique? Quant à Madame Marois, qui veut faire revivre le pantin Gomery qui préside le Conseil de Presse et qui n'est même pas capable de mesurer ses propos, elle mérite de prendre sa retraite. Cette fois-ci, c'est bien elle qui tente de noyer le poisson et de faire oublier ipso facto les nominations ignominieuses de juges par le PQ.

Jean G. Lengellé, Embrun (Ontario)

Je trouve ça louche

Je suis une employée du ministère de la justice du Québec depuis plusieurs années. Je n'ai jamais entendu parler d'un manque d'intégrité de la part de M. Bellemare. Par contre, depuis quelques mois, on entend parler de toutes sortes de conflits (justifiés ou non, cela reste toujours à vérifier) de la part de Jean Charest et de son parti. Vous ne trouvez pas ça louche vous ? Moi oui.

Suzanne St-Jean

Laissons la place à un gouvernement honnête

À titre de recherchiste-analyste pour le compte de EQUITAS, et ayant scruté les actes et omissions législatives et exécutives du PLQ depuis 2003, je peux me permettre de vous confirmer que le gouvernement Charest -- usurpant l'autorité démocratique de notre législature ainsi que l'indépendance du juridicata -- provoque, inter alia, un déficit démocratique au frais des contribuables québécois. Me Bellemare ne fait que soulever la pointe de l'iceberg. Cette forme de gouvernance doit absolument être renversée pour laisser place à un gouvernement honnête, responsable, transparent et digne d'une démocratie ouverte et proactive libre de toute contrainte idéologique oppressante. SEUL un organisme indépendant libre d'influence gouvernementale pourra exposer la gravité de la situation.

Daniel Couture

Il y a un paradoxe

Monsieur Charest prétend que toutes les allégations de monsieur Bellemare sont fausses, ceux impliquant le PLQ. Jean Charest met sérieusement la crédibilité de Me Bellemare en doute. Et basé sur l'unique témoignage de Marc Bellemare, il déclenche une enquête publique. Il y a un paradoxe quelque part. D'un côté il dit que Marc Bellemare est un menteur et de l'autre côté, avec sa décision, il semble entériner les propos de Me Bellemare en déclenchant une enquête. Pourtant, plusieurs organismes dont l'OIQ faisait parties ont réclamés une enquête publique sur la construction et monsieur Charest a refusé catégoriquement. Je ne comprends pas.

Frédéric Boisvert, Rougemont

Nos gouvernements sont corrompus

Tout le monde le sait. Nous n'avons qu'à mous rappeler la commission Gomery. Monsieur Bellemarre a le courage, lui, de dénoncer toute la corruption au gouvernement libéral. Devant un appareil gouvernemental, qui oserait faire des dénonciations graves si ce n'était pas la vérité ? Au Canada et au Québec, nos gouvernements sont corrompus. Il faut s'attaquer sérieusement à tout l'appareil gouvernemental. Faire un ménage en règle. Donner un solide coup de barre dans nos institutions gouvernementales qui coûtent des fortunes monumentales aux contribuables canadiens et québécois. Faire du dégraissage. Couper le nombre de ministères et de politiciens qui nous coûte des sommes astronomiques. Ça fait 6 ans que monsieur Charest a les mains sur le volant, qu'il ment comme il respire. Il a plongé le Québec dans un déficit insurmontable. Il veut en faire payer le prix aux contribuables québécois alors que ce déficit est dû à des scandales éhontés de tous ordres pour des amis du parti, entre autres, à qui il est honteusement dédié. Les Québécois sont écoeurés de se faire flouer par des politiciens crapuleux et corrompus. Où est passée la vraie mission des politiciens qui est uniquement de "promouvoir leurs idées politiques" ? Où sont passés nos gouvernements visionnaires ?

Claudette Richard, Québec

Un juge impartial?

J'aimerais seulement que le juge qui va être sur la Commission d' enquête est été nommé par un autre gouvernement que LIBÉRAL.....Voilà où nous en sommes rendus, et c'est bien triste.

Dominique Dallaire

Incohérence politique

A titre de vice-première ministre, Madame Normandeau s'est déshonorée en affirmant, haut et fort, que jamais monsieur Charest n'a discuté du sujet "controversé" avec monsieur Bellemare. Or, qu'est-ce qu'elle en sait? Elle n'est pas un témoin direct et donc son témoignage est nul et non avenue. Je trouve dommage et surtout incohérent que l'on puisse poursuivre quelqu'un pour diffamation, alors que la même loi permet à quelqu'un comme madame Normandeau de faire, en toute immunité, une affirmation semblable! Il s'agit ici de la parole de l'un contre l'autre. Personnellement je crois que monsieur Bellemarre devrait faire un témoignage avec un polygraphe et ensuite exiger de Jean Charest de faire de même....

Robert Vallée, Brossard

Un ministre faible

Bellemarre se devait de résister à toute pression, si le ministre de la Justice ne le peut pas, qui le pourra. Ne jouons pas les vierges offensées, nous savons bien que de telles manoeuvres peuvent survenir, seulement ce cher Bellemarre ne pouvait résister de lancer son paquet dans le ventilateur en marche.

Robert Morin, L'Assomption

Une enquête sur la construction s'impose

L'enquête publique qu'il nous faut n'est pas sur la nomination des juges, mais bien sur la construction. Si on désirait des nominations impartiales, nous aurions une école de juges où ils seraient adéquatement formés. Ce serait le premier pas vers un appareil judiciaire «démocratique» qui a besoin d'être revu et corrigé. De même, si on veut nettoyer tout ce qui touche la construction, il faut un mandat public avec des pouvoirs, sinon on risque de finir comme pour les Commandites, les vrais coupables sont libres et morts de rire. Quant aux mises en demeure ou des rencontres avec le Directeur général des élections, c'est de la brume.

R. Charest, Québec

Jean Charest doit démissionner

Bien sûr qu'il faut croire M.Marc Bellemare c'est crédible et c'est palpable. Jean Charest ça fait des années que lui et son équipe mentent peuple Québécois. Assez c'est assez! M.Charest doit démissionner.

Mme Morin, Bas St-Laurent

Méfions-nous des jugements hâtifs

Depuis les supposées révélations de Labonté à la ville de Montréal, je me méfie des jugements hâtifs. Mon coeur aimerait toutefois croire Bellemare. Force est d'admettre que nos élus actuels au municipal, au provincial et au fédéral ne sont pas au pouvoir pour défendre nos intérêts.

Marc Lamothe, Montréal

Bellemare ignore le jeu politique

Tout d'abord, après avoir lu la chronique de votre collègue Yves Boisvert plusieurs éléments s'éclairent. Bellemare n'a pas prouvé assez de stabilité dans son poste de ministre pour être convaincant dans ses propos. Jean Charest utilise très bien cet aspect stratégique de son côté pour faire douter la crédibilité de Bellemare.

Nous savons tous que pour apporter un changement on doit être entouré de personnes influentes et quoi de mieux qu'un saut en politique pour mettre nos idées a l'action. Cependant, l'erreur de Bellemare aura été d'être ignorant au jeu politique. Le patronat et le syndicat n'ont pas toujours des intérêts visant au bien des citoyens et à l'efficacité d'un système. Coopérer avec ces sphères n'est certes facile, puisque qu'il faut en quelque sorte être ami avec eux. Et qui dit amis dit opinion convergente. Jean Charest lui a compris le jeu politique, il s'est fait des alliés a travers le temps et il sait très bien qu'il ne peut rien changer avant de se faire des amis dans le milieu. C'est pourquoi la population doutera de Bellemare. Ce n'est pourtant pas la bonne raison de douter de lui. La bonne raison c'est l'équité. Je crois que Bellemare dit vrai, et je crois aussi qu'il est temps qu'on arrête de se questionner sur la crédibilité des personnes dénonçant l'inégalité. On nous entraine à douter au gouvernement, douter de la crédibilité des gens impliqués en politique. Pourtant leur vraie mission serait plutôt de promouvoir leurs idées politiques.

Jonathan Roy, étudiant en Actuariat

La lente agonie du PLQ

Je crois sincèrement que Bellemare dit la vérité et j'espère seulement qu'il aura des preuves en béton pour confirmer ce qu'il avoue aujourd'hui. C'est un secret de polichinelle que le monde de la construction est directement impliqué dans ce scandale. Je crois que devant cette crise, plusieurs députés et même des ministres voudront se dissocier du parti Libéral pour tenter de sauver leur peau et il ne serait pas étonnant que plusieurs quittent le navire très bientôt afin de siéger comme indépendants. Comme la majorité des Libéraux est très petite, on se retrouvera possiblement avec un gouvernement minoritaire. Le PLQ vit une crise majeure qui va l'obliger à se renouveler et ce n'est certainement pas Jean Charest qui va l'y amener.

Roger Fortin, Westmount

Mentir serait ridicule

Marc Bellemare semble assez intelligent pour ne pas inventer ce qu'il dit. Même s'il avait un agenda politique (Ministre péquiste?), il sait pertinemment que de créer des mensonges sur son ancien patron serait ridicule.

Donc, Marc Bellemare dit très probablement la vérité. L'autre chose qui confirme cette hypothèse est que Jean Charest refuse de tenir une enquête sur tout ce merdier.

Martin Fafard, Laval

Scénario crédible, mais pas désintéressé

Le gouvernement libéral et le Premier ministre Charest en tête, n'ont plus aucune crédibilité depuis belle lurette. Je ne dis pas que M. Bellemarre ne cache pas une certaine vengeance bien calculée, mais le scénario m'apparait tout à fait crédible. Je crois sincèrement que nous sommes rendus, au Québec, dans un cul-de-sac sociopolitique et économique qui me fait regretter le temps où on pouvait encore se jeter en bas du pont. Et ne venez surtout pas me dire que ça irait mieux avec le PQ, je vais en péter une!

Matthieu David, Montréal

Après six ans de réflexion!

Marc Bellemare s'est habitué à être dans les nouvelles. Ça faisait au moins trois semaines qu'on ne le voyait plus et il devait s'ennuyer. Alors, il recommence à fabuler. J'aimerais que les médias arrêtent de lui donner autant d'importance et de place, je le trouve impertinent. Et il prend la place qui pourrait être occupée par autre chose comme par exemple les débats de société qu'on devrait avoir sur le financement et les tarifs. C'est louche que ça lui ait pris six ans avant se commencer à penser que c'était peut être mal et qu'il devait en parler. Ça sent les mensonges et la soif de célébrité. Je ne sais pas s'il est encore avocat mais si oui je n'aimerais pas être sa cliente.

Julia Jalbert

Jean Charest doit démissionner

Je ne connais pas personnellement monsieur Bellemare ou monsieur Charest. Par conséquent, j'ai encore le droit de douter de l'un et l'autre. En effet, si une parcelle infime de ma contribution fiscale sert à des intérêts partisans, et cela de façon contraire aux lois, je veux que justice soit faite. Dans cette situation, personne ne peut blâmer la population de manifester et d'exercer leur droit d'opinion. Ce n'est pas le combat entre deux hommes, c'est un combat entre un homme et le gouvernement. À mes yeux, Messieurs Bellemare et Charest sont deux menteurs mais l'un des deux représente le gouvernement et par conséquent doit rendre des comptes.

Dans certaines parties du monde, un gouvernement accusé de corruption ou en infraction est bien souvent mise en arrêt par un coup d'état. Par contre, ici nous sommes plus civilisés. Nous croyons à la démocratie et à liberté d'opinion. Au Canada et au Québec les gens soupçonnés de corruptions se livrent eux-mêmes à la justice ou bien souvent, démissionnent de leurs fonctions législatives ou ministérielles...

Considérant, l'ampleur des révélations et du doute persistant des québécois face à l'intégrité du Premier Ministre Jean Charest, je suis l'un de ceux qui pensent que monsieur Charest doit démissionner.

Frédéric Boisvert, Rougemont

Aucune idée!

Je serais portée à douter des motivations de Me Bellemarre. Je me dis aussi qu'un parti au pouvoir depuis 10 ans n'est plus blanc comme neige, malgré ma foi en l'intégrité globale de M. Charest. Cependant, que Me Bellemarre se tourne vers les médias me répugne. Le gouvernement de M. Charest doit faire face à la musique, demander les preuves, réfuter si les allégations de Me Bellemarre sont fausses et faire amende honorable si les allégations sont vraies.

Line Niquet, Gatineau

Donnons une chance à Bellemare

Charest a perdu, à mes yeux, toute crédibilité. Non seulement Charest mais tous ceux qu'il envoie sur la place publique pour défendre son gouvernement. Que ce soit Normandeau, Courchesne ou St-Pierre, elles ne veulent pas être interrompues car elles doivent réciter leur petit baratin afin de ne pas l'oublier ou oublier où elles étaient rendues dans la présentation. Donnons sa chance à Marc Bellemarre devant une commission d'enquête publique et s'il ment, il en paiera les frais. Mais je suis certain que Charest, même s'il joue le décontracté, il doit sentir venir son «Waterloo»...

Jacques Gagné

Pourquoi avoir attendu six ans?

C'est inacceptable de se laisser ainsi influencer pour la nomination de juges. Cela est inacceptable pour un système de justice. Alors pourquoi M.Bellemarre a attendu six ans avant de commencer à en parler? Je ne comprends pas. Il était avocat, il savait ce que cela veut dire pour le système. Pour quoi maintenant? Quels sont ses intérêts dans cette dénonciation subite? Et pour quoi il ne dévoile pas ses preuves? Avec toute l'attention que les médias lui accordent en ce moment il ne devrait pourtant plus avoir aussi peur. Et pour quoi il se méfie autant du DGE? Il est tellement scruté qu'à la moindre faute il serait lapidé par l'opinion publique et les médias.

Nanette Moreau, Québec

Qu'il prouve ce qu'il avance

Je n'arrive pas à comprendre Marc Bellemare. Alors qu'il est avocat, et devait donc comprendre comment fonctionne le système de justice il n'a fait rien. Si vraiment il a des preuves irréfutables de ce qu'il dit avoir vu, pourquoi il ne va pas voir la police? Personnellement, c'est ce que je ferais au lieu de faire la prostituée devant les médias et de jouer au chat et à la souris quand vient le moment de poser un acte officiel comme rencontrer le Directeur général des élections. C'est facile de se venter de détenir des informations fausses tout-le-monde peut le faire. Mais il faut mettre ses culottes et prouver ce qu'on avance aussi!

Thérèse Talbot, Ste-Foy

Je crois totalement Marc Bellemare

Les politiciens de l'équipe de Jean Charest nous ont fait la démonstration à maintes reprises qu'ils sont des menteurs et des manipulateurs compulsifs.

Son refus obstiné de créer une commission parlementaire parle de lui-même. Il craint assurément que les nombreux cadavres se retrouvant dans son placard soient exposés au grand jour. Ce gouvernement est usé, corrompu, et c'est avec désolation que nous devons accepter de le voir tenter de nous faire avaler des couleuvres à la douzaine pendant encore deux ou trois.

Daniel Beaudry, Montréal

Une somme des ouï-dire et des éclaboussures accablants

Dans les circonstances actuelles qui devrions-nous croire ? Un premier ministre dont la crédibilité est mise à l'épreuve avec la succession de scandales déferlant sur sont entourage et sur lui-même ? Ou encore un ex-ministre de la Justice mort au combat ? Certains laisseront entendre qu'il s'agit là d'une vengeance personnelle d'un ministre déchu. C'est plausible, mais compte tenu des circonstances et des allusions de scandales et de collusions qui déferlent sur ce gouvernement et qui ont fait la manchette depuis plus d'un an, j'aurais tendance à croire l'ex ministre déchu.

De toute évidence, la somme des ouï-dire et des éclaboussures sont accablantes. Un pareil contexte n'est-il pas favorable à une commission d'enquête ? Et qui plus est, pour un premier ministre qui se dit victime de diffamation.

Rémy Auclair, Québec

Vite une enquête publique

Marc Bellemare peut compter sur mon appui indéfectible, il ne reste plus que ceux qui sont corrompus par le système qui croient encore à Jean Charest et sa gang, quand des députés honnêtes n'ont même pas le courage de démissionner avec un patron comme Jean Charest et bien ces ministres sont tous coupables, autant que leur patron. Ce gouvernement provoque le peuple en ce moment et la colère va en se multipliant. Madame Normandeau dit qu'ils sont innocents, et bien il faut une enquête publique indépendante pour le prouver, c'est trop facile de se défendre par la négative et de forcer celui qui a de quoi à dire à se taire.

Pierre Poisson

Pas de fumée sans feu

En bref, je n'ai aucune confiance en Jean Charest. C'est un menteur, un hypocrite et surtout, un opportuniste. Il est possible que Me. Bellemare veuille se venger et ça, on ne saura jamais le fond de toute cette histoire... mais il y a rarement de fumée sans feu.

Michel Borduas, St-Julien

Une diva

A mon avis Marc Bellemare est une diva qui attendait son heure pour déballer son sac. Je crois que, ce qu'il vise, c'est l'attention des médias. Pourquoi, on finira bien par le savoir. En attendait, les placotages de cette langue bien pendue sont de la foutaise. Beaucoup de peccadilles, mais rien pour en faire un drame national comme il cherche à faire.

Thérèse Houde, Laurierville

Je n'ai plus confiance

La vraie question devrait-être ''Pourquoi Marc Bellemare mentirait-il ?'' Quel intérêt aurait-il à sortir de telles vérités? Depuis plusieurs années, je n'ai plus confiance à aucun politicien.

Tout ce qui prime pour eux, c'est de se remplir les poches à nos dépends et de placer leurs CHUMS dans le système payant afin de les remercier de leur participation au financement de leur parti. Un point c'est tout !

Gérald Bolduc, Val-d'Or

Bellemarre

J'ai plus tendance à croire Bellemare, car Charest a plus à perdre que Bellemare.

Luc Gauthier

Déduction facile et logique

Nous savons depuis longtemps que Mr Charest est un manipulateur. Donc, c'est facile de croire

Monsieur Bellemare et c'est en plus tout à fait logique.

Robert Normandin

Faute déontologique dans les deux cas

Me Bellemare doit pouvoir prouver ce qu'il avance sinon c'est du commérage et de la diffamation. Ce qu'il dit est trop grave. Il ne peut plus reculer. De Bellemare et Charest, l'un des deux ment. Les deux sont avocats de formation. Donc, le menteur commet une faute déontologique.

Robert Proulx

Charest ou Bellemare, là est la question.

Charest définitivement non. Il se moque des citoyens. Qu'on pense aux scandales de la construction où malgré la grogne populaire et les sondages qui disent bien que les gens en veulent une, MOSSIEUR fait la sourde oreille. Les sondages ne lui servent qu'en temps d'élections pour connaître les bonbons qu'il faut nous lancer. Marc Bellemare a peut-être un feu de vengeance qui couve. Quoiqu'il n'y ait pas de fumée sans feu. De toute manière, Charest a un si grand tapis qu'il a amplement de place pour y balayer ce nouveau scandale.

Hubert Blanchard, Tremblant

Le moins pire

Je ne fais confiance à aucun de ces messieurs! Marc Bellemare avait dit et répété qu'il ne ferait jamais de politique afin de conserver son indépendance (de pensée, de parole etc...).Il a pourtant "fait le saut" et son court séjour au Parlement n'a pas été sans surprise à son sujet. Jean Charest, lui, souffre du "syndrome de Pinocchio". Il a tellement menti aux Québécois et dans des domaines si variés que plus personne ne le croit lorsqu'il ouvre la bouche. Je suis donc obligé de choisir "le moins pire des deux" et j'opte donc pour M.Bellemare. "Au royaume des aveugles, les borgnes sont rois!"

Gérard Galestrosi, Cap-Santé

Trop d'indices incriminants

Il ne fait aucun doute que Jean Charest niera avec véhémence les allégations de Marc Bellemarre, il a beaucoup trop à perdre. Cependant, pour cette fois, je ne le croirai pas. À moins que Marc Bellemarre soit totalement inconséquent, il n'aurait jamais ouvert cette boîte de pandore avec des allégations sans fondement. De plus, nous avons été témoins de trop d'indices incriminants au cours des derniers mois, particulièrement l'automne dernier pour ne pas déduire qu'il y avait anguille sous roche. Le premier ministre continuera à mentir et tentera par tous les moyens de noyer le poisson en traînant Marc Bellemarre devant les tribunaux afin de le faire taire publiquement. Le cas échéant, il est à espérer que les médias poursuivront le combat pour lui, il nous faut connaître la vérité. Je suis vraiment peiné et dégoûté de cette situation des plus désolantes qui aura invariablement comme conséquence de ramener le PQ au pouvoir avec tout ce que ceci comporte, conflit avec Ottawa, discours interminables sur la souveraineté, référendum.... etc. Triste conséquence pour la classe politique au Québec et pour les Québécois.

Armand J. Doré, Anjou

Trop de coïncidences

Après le refus net de Jean Charest qu'il y ait une enquête publique sur la collusion présumée dans le monde de la construction, la version de M. Bellemare a, je crois, beaucoup plus de crédit que celle de M. Charest. Il est aussi à noter que le plan de relance économique a passé majoritairement par les travaux majeurs d'infrastructures - routes, viaducs, aqueducs, qui favorisé bien d'avantage les constructeurs et certaines firmes d'ingénieurs que les petites et moyennes entreprises et la population en général. Étrange que cette approche profite à ceux qui contribuent à la caisse occulte du PLQ, qui verse un salaire «d'appoint» au premier ministre. Il y a là trop de coïncidences pour qu'elles soient fortuites et le fruit du hasard. Il faut se rappeler que ce plan de relance a sérieusement augmenté le déficit et c'est la population, i.e. la classe moyenne, qui devra passer à la caisse.

Alain Ouellet



Je crois que M. Bellemare dit vrai.

C'est tellement prévisible - toute société très socialiste, comme les pays de l'ex URSS, finissent par avoir des gouvernements si gros, si argentés et tellement présents que le monde des affaires finit par y trouver des centaines de fonctionnaires corrompus. Ton compétiteur à gauche reçoit des subventions de l'État providence avec les impôts payés par ta compagnie honnête et ton compétiteur à droite corrompt un fonctionnaire de l'État providence.

Carl Bilodeau

Crise sans précédent

On peut affirmer sans se tromper que le Québec vit présentement une de ses pires crises de confiance envers son gouvernement de l'histoire récente. Même Robert Bourassa au pire de la crise sur le saccage de LG-2 n'a pas atteint ce niveau d'impopularité.

Au-delà des questions de fonds, trouvez-vous que ce gouvernement est l'artisan de son impopularité ou bien qu'il est victime de ses détracteurs?

Claude Desjardins, Montréal

Belle mort du PLQ?

Une enquête sur la construction servira-t-elle d'extrême onction ou de défibrillateur au PLQ? Alors que le déni fait place au défi, et que de trop nombreux hommes en noir veillent à son chevet. La corruption, la collusion et l'intimidation dans l'industrie de la construction auraient-elles pu atteindre un tel sommet sans le financement abusif des partis politiques, le jeu d'influences et les enveloppes brunes? Un navire où les rats se hisseraient sans contrainte de la cale au plus haut du mat de l'état. Remontant les écoutes politiques pour atteindre impunément la grande voile de la justice. Indiquant que la spirale des pouvoirs occultes, après avoir infiltré les institutions politique et judiciaire, en viendrait comme dans certaines démocraties modernes à influencer des pans entiers de l'économie quand ce n'est pas l'appareil étatique au complet?

Pierre G. Blanchard, Outremont

J'attends

Je ne crois pas Bellemare pour le moment et j'attends le résultat de sa mise en demeure en ce qui concerne Charest.

Guy Tremblay

Poser la question, c'est y répondre.

Je crois Marc Bellemare, bien sûr.

Charest, Whissell, Normandeau, Courchesne, Dupuis, McMillan, Boulet, St-Pierre, Bachand, Tomassi, Bolduc, selon moi, tous ces Libéraux n'ont aucune crédibilité, et la liste est plus longue

Vivement des élections.... tout pue dans le gouvernement actuel.

Suzanne Groulx

Ni l'un, ni l'autre, mais...

Je serais encline à ne croire ni l'un ni l'autre, quoi qu'ils disent. Mais... Malgré sa soif évidente de notoriété et son déficit de crédibilité politique, M. Bellemare ne pourrait pas, à mon avis, tout inventer. Il est assez intelligent pour savoir qu'il lui faudra bien prouver ce qu'il avance! Bien sûr, il faudrait une enquête publique. Et bien sûr, il n'y en aura pas. Je ne sais pas comment fera le gouvernement pour l'éviter, quels arguments fallacieux il inventera encore, mais je suis convaincue qu'il n'y aura pas d'enquête publique.

Louise Montpetit, Montréal

Une soif de vengeance

Si Marc Bellemare a des informations sérieuses et fondées, qu'il parle! S'il dit la vérité, il ne se fera pas poursuivre et n'a donc pas besoin d'immunité parlementaire. On a vu dans la commission Gomery que l'immunité totale permet aux témoins de dire n'importe quoi. Marc Bellemare n'a qu'un objectif, c'est la terminer la carrière politique de Jean Charest. Cette soif de vengeance donne peu de crédibilité à son témoignage.

Julie Roy