Vous êtes nombreux à réagir aux textes que nous publions dans la section Dialogue. Voici un éventail de commentaires que vous nous avez fait parvenir ces derniers jours.

Astronomes recherchés

J’avoue que ce phénomène [l’éclipse solaire totale du 8 avril 2024] et l’idée d’en faire un évènement éducatif sont très intéressants, mais pour plusieurs raisons, je comprends la position du gouvernement. Le phénomène représente un risque réel pour la santé visuelle et la supervision de chaque élève est impossible. Je vois déjà une poursuite civile à l’horizon contre le gouvernement. L’éclipse se produira après 15 h 15 alors qu’à cette heure plusieurs établissements ferment leurs portes. L’éclipse totale sera visible pour une durée d’environ 2 minutes, plus ou moins. Il faut ajouter les probabilités que les conditions météorologiques ne permettent pas l’observation de l’éclipse. N’y a-t-il pas des universitaires dans le domaine de l’astronomie intéressés à s’impliquer auprès des plus jeunes ?

Patrick Gauthier, Saint-Hilaire

Lisez « Éclipse partielle au ministère de l’Éducation »

PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE

La fermeture de la résidence du Jardin botanique, une RPA, a été annoncée récemment.

Constat d’échec ?

Est-ce que ce n’est pas un constat d’échec du mandat de maintien à domicile des CLSC ? Il y a 30 ans, les services étaient plus variés (aider la personne à faire son épicerie, lui cuisiner des petits plats à domicile, passer du temps avec elle, voir ses besoins et y répondre). Maintenant un aîné aura le CLSC pour son bain, la popote roulante pour les repas, l’organisme communautaire pour son ménage. Gérer trois rendez-vous avec trois organismes différents est difficile ou impossible pour une personne avec des troubles cognitifs ou des difficultés de santé mentale comme la dépression. On se dirige donc vers des résidences pour aînés qui disent offrir tous les services sous le même toit.

Nathalie Roberge, LaSalle

Lisez « Manoir Mon repos »

Une spirale vertueuse pour la justice communautaire

J’ai été très impressionné par la persévérance de Vincent Ranger et je trouve que vous avez eu une excellente idée de donner de la visibilité [au Collectif juridique]. Je suis maintenant retraité après une carrière qui m’a placé dans la classe moyenne supérieure très longtemps. Je vis maintenant de mes économies, je ne suis pas à plaindre financièrement, mais je prie le ciel de ne jamais être pris dans un conflit juridique. Le tribunal, c’est clairement pour les riches. Mon idée de gérant d’estrade serait d’utiliser les sommes reprises des crimes économiques pour les verser à tous ces organismes de justice communautaire. Une spirale vertueuse formatrice pour les futures avocates, bénéfiques pour les victimes et qui viendrait en quelque sorte mordre les fesses des rapaces. J’admire le dévouement de ces organismes.

Eric Paradis, Bromont

Lisez « Les gens se résignent à abandonner leurs droits »

PHOTO JOSIE DESMARAIS, ARCHIVES LA PRESSE

Le campus de l’Université McGill

L’atout de la langue française

Dans sa lettre, Theodore soulève un point important. Le français doit être perçu comme un atout à l’intégration à la culture riche et distincte du Québec francophone, plutôt que comme un mal nécessaire. La plus grande source de frustration à l’apprentissage du français semble découler de l’approche paternaliste, adoptée par les gouvernements québécois successifs, qui consiste à pénaliser ceux et celles qui ne peuvent pas, ou ne souhaitent pas, consacrer l’énergie nécessaire à l’apprentissage d’une langue aussi complexe que celle de Molière. Concrètement, il faudrait rendre obligatoire aux étudiants des universités anglophones un minimum de deux à quatre cours de français langue seconde, pour leur procurer une connaissance suffisante du français qui leur permettra de communiquer leurs besoins de base avec notre magnifique langue.

Samuel St-Jacques, Montréal

Lisez « Francisation des étudiants de McGill – La CAQ a raison »

Le b.a. ba de l’IA

Le cours Elements of AI pourrait servir à nos élus et même à l’ensemble de la population, comme la Finlande l’a fait il y a plusieurs années déjà en collaboration avec l’Université d’Helsinski. Il a même été traduit en plusieurs langues afin de former l’ensemble de l’Europe. Un livre de gestion offert par le premier ministre à son caucus pour les Fêtes, d’accord, mais de petites formations en ligne obligatoires pour se tenir à jour, ça devrait être naturel pour nos élus.

Eric Legault, Laval

Lisez « Nos élus doivent savoir de quoi on parle ! »

Travailler pour payer ses stages

Je suis étudiante en psychoéducation en première année de baccalauréat et je me fais souvent dire que nous manquons de personnes qui pratiquent ce métier dans notre société. Cependant, aucun de nos stages n’est rémunéré et la bourse Perspective du gouvernement (de 2500 $) qui couvre les frais de session est offerte uniquement pour le baccalauréat. Or, pour avoir le titre officiel de psychoéducatrice, je dois obligatoirement avoir une maîtrise. Je trouve aberrant que pour un métier qui manque tant à la société aucun de nos stages ne soit rémunéré. En tant que femme, je ressens une profonde injustice de faire face à l’anxiété liée aux cours, aux nombreuses heures de stage et tout en ayant un emploi rémunéré pour subvenir à mes besoins.

Maïka Allard, Terrebonne

Lisez « La non-rémunération des stages est une injustice historique »

Préserver l’ouverture

Ayant grandi au sein d’un environnement multiculturel et partagé ma passion musicale avec des personnes de diverses origines, je me suis profondément identifié au texte de M. Djandji, le grand-père d’une actrice d’origine syrio-vietnamienne et fièrement Québécoise. Mon immersion dans cette diversité a été déterminante dans le choix de mon mode de vie. Cependant, il est essentiel de reconnaître les défis actuels tels que la polarisation, la crise démographique et la montée du populisme. Bien que le film Ru puisse être un puissant outil pédagogique pour construire des ponts entre les cultures, il est impératif de rester vigilant. Nous sommes tous responsables de dénoncer le racisme et de préserver l’ouverture qui a permis à tant de communautés de s’intégrer harmonieusement dans le melting pot québécois.

François-René Picard-Bussière, Montréal

Lisez « Ru, un outil pédagogique »

PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, ARCHIVES LA PRESSE

Confiture de fraises pour conserver la saveur de l’été.

Ça sent l’été

Avec les légumes et les fruits de notre jardin, nous faisons environ 200 pots de conserve et de confitures par année ! Plus ce que nous congelons ! À chaque pot que j’ouvre, je dis à mon mari : « ça sent l’été ». Un jardin serait peut-être la solution !

Jocelyne Marseille, Cowansville

Lisez « Janvrier n’a pas de goût »