Vous êtes nombreux à réagir aux textes que nous publions. Voici un éventail de commentaires que vous nous avez fait parvenir ces derniers jours.

Des fans de tous les âges

Ça me semble évident que le couple Kelce-Swift aura une influence sur beaucoup de jeunes Américains, mais pas seulement. Les fans de football américain sont de tous les âges, c’est probablement ça en plus qui fait rager les républicains.

Daniel Bélanger, Sainte-Adèle

Lisez « La star contre le milliardaire »

Des îles pour faire la fête

Dès qu’on habite un lieu où il y a une forte concentration de travailleurs de nuit, il est juste normal qu’on leur offre des services, y compris du divertissement. Est-ce qu’une zone densément peuplée comme le centre-ville peut ou doit accueillir ce type d’activité ? Probablement que non. Cela étant dit, pour ceux qui manquent de projets, il y a de belles îles au centre du fleuve. Loin des habitations, déjà raccordées au transport en commun et qui ont le divertissement comme vocation. Pourquoi ne pas en faire des zones 24 heures, où ce genre de commerces serait non seulement toléré, mais encouragé, de façon à y créer un pôle reconnu pour cette spécificité ?

Louis Veillette, Sainte-Thècle

Lisez « Convaincs-moi… que les fêtards doivent se coucher à 3 h du matin »

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, ARCHIVES LA PRESSE

Statue devant l’église Sainte-Geneviève à Pierrefonds

Pour une laïcité cohérente

Il y a longtemps que l’État québécois devrait s’être retiré du financement des organismes religieux à travers les déductions fiscales. Il m’a toujours paru incohérent que l’on se targue d’être un État laïque quand vient le temps de parler de l’habillement des enseignants dans les écoles, par exemple, et que par ailleurs, on se prive de revenus d’impôt pour aider les organismes religieux à faire leur promotion.

Alain Bachand

Lisez « Le tabou de la laïcité fiscale »

Mission accomplie avant d’avoir 100 ans

J’ai 75 ans, je suis en bonne santé, très active encore dans mon milieu dans des mouvements citoyens et je n’ai aucune aspiration pour le moment à devenir centenaire. Et pourtant, si je regarde ma parenté, il y a de très fortes chances que j’arrive à plus de 90 ans. J’ai le fort sentiment que j’ai eu une bonne vie et je sens qu’il y a une mission pour moi d’accomplie. La vie a inéluctablement une fin, et pour moi, le grand âge avec ce qu’il comporte ne me fait pas envie. Et comme le dit si bien le professeur Létourneau, nous avons un sacré problème et nous ne pouvons continuer de consommer les richesses de notre planète de la sorte. Je serais plus optimiste si je percevais chez nos gouvernants une once de lucidité à cet égard. Je me sens impuissante devant les changements à opérer même si je suis très active dans le mouvement pour une transition sociale et écologique. Pourquoi devrions-nous frapper un dur mur avant de nous mettre à changer nos valeurs et nos modes de vie ?

Marie-Claude Bertrand, Montréal

Lisez « La multiplication des centenaires va-t-elle bouleverser la planète ? »

PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE

« Moi aussi, j’ai peur de voir la fin de notre télé », confie Lise Plante.

Les jeunes boudent notre excellente télé

Moi aussi, j’ai peur de voir la fin de notre télé. J’ai deux filles diplômées de l’université qui ne regardent pratiquement pas la télévision traditionnelle. J’essaie de les intéresser, régulièrement je leur propose une série que j’ai aimée à la télé et des fois ça marche, mais, à part une ou deux téléréalités, elles n’écoutent rien. Elles sont abonnées à Netflix, à Prime, à Disney, mais pas à Tout.tv ! On a pourtant une télévision de qualité, divertissante et intelligente. Mes petits-fils viennent dormir ici régulièrement et le matin ils ont droit à la télévision, mais même si j’ai Netflix, je ne leur permets d’écouter que les dessins animés diffusés à Radio-Canada. Au début, ils chialaient, car chez eux ils choisissent tout le temps ce qu’ils veulent écouter, mais maintenant ils sont contents de regarder d’autres sortes de dessins animés chez grand-maman ! Je travaille fort à changer les habitudes de ma gang !

Lise Plante, Gatineau

Lisez « La fin des câblos »

Le transport en commun est un service public

Le transport en commun n’a pas d’affaire à faire des profits. Il s’agit d’un service public, comme les routes et les ponts. Si la CDPQ construit des projets en fonction des profits au détriment de populations non desservies, alors elle n’a pas sa place dans le portrait.

Daniel Ratté, Québec

Lisez « Transports en commun : c’est zéro »

PHOTO PHILIPPE LOPEZ, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE

Un tramway à Bordeaux, en France

En amour avec le tramway

Je suis fortement d’accord avec le tramway comme moyen de transport. Ayant pu l’utiliser à plusieurs endroits en Europe et à San Francisco, je suis tombée en amour avec ce moyen de me déplacer. À même la hauteur de la rue, donc facile d’accès, permettant une vue à l’extérieur et offrant des passages réguliers. Comment peut-on avoir abandonné cette façon de se déplacer ? Comme vous aurez compris, je préfère de loin le tramway au métro ou à l’autobus ! Habitant Montréal, j’aimerais avoir l’occasion de voir de mon vivant le retour de ce transport que je trouve des plus élégants.

Marie-Claire Jobin, Montréal

Lisez « Un tramway dans le Grand Sud-Ouest… puis ailleurs à Montréal »

PHOTO FOURNIE PAR CATHERINE MÉNARD

L’érable devant chez Catherine Ménard, à Verdun

Massacre à la tronçonneuse

Merci de remettre l’importance des arbres en milieu urbain à l’ordre du jour. Nous vivons sur une rue de Verdun où il manque cruellement d’arbres. Depuis cinq ans, nous voyons croître un bel érable devant notre maison sous les fils électriques. L’automne dernier, nous avons été témoins d’un massacre à la tronçonneuse : les ouvriers mandatés par Hydro-Québec sont venus lui couper la tête. En quelques minutes seulement, nous avons vu des années de croissance de l’arbre réduites en miettes. Sans connaissance du mode de développement des arbres, il est difficile de juger de ce qui est approprié en la matière. Cela dit, nous aurions souhaité que la coupe soit réalisée dans une approche plus douce, de façon à favoriser sa croissance sans nuire aux fils électriques. Après une plainte de notre part, un technicien nous a confirmé que l’entretien de l’arbre en question avait été réalisé dans les règles de l’art. En attendant, nous espérons que l’érable reprenne doucement son évolution au printemps malgré cette intervention radicale.

Catherine Ménard, Verdun

Lisez « Pour éviter la désertification des rues »

L’exode des cerveaux canadiens

J’ai été témoin depuis deux ans d’un exode massif des cerveaux. Que ce soit des amis, des employés, d’anciens collègues ou de purs inconnus rencontrés dans le monde : la catégorie supérieure de nos concitoyens en termes de salaires et de diplômes part à la première occasion. J’ai moi-même succombé. Les destinations ? États-Unis massivement, Moyen-Orient, Toronto (par rapport au Québec), Singapour, Londres pour la finance, Paris pour le droit et la culture, Australie/Nouvelle-Zélande. Dans un monde globalisé et connecté, tout se sait. Difficile de voguer aux étoiles quand vous savez qu’ailleurs on possède une boussole et des cartes. Si nous n’investissons pas en R&D, c’est la motivation que nous tuons. C’est le désir du travail bien fait qui se dissipe ou encore c’est l’ambition de faire avancer la science, la société, soi qui s’effrite. Je sais très bien que notre société n’est pas élitiste. Tout au contraire. Or, aucun peuple ne réussit à garantir sa qualité de vie à moyen et long terme sans permettre à ses meilleurs de tirer le groupe vers le haut grâce à des inventions et des connaissances qui nous permettent de vivre et travailler mieux. Pas travailler plus. Mieux.

Olivier Pellerin, Dubaï

Lisez « Le Canada, cancre de la recherche »