Après un départ prometteur et très médiatisé, les ventes du livre de Julie Couillard stagnent. Mon histoire, qui relate notamment la brève liaison de Julie Couillard et de l'ex-ministre conservateur Maxime Bernier, a été vendu à 5000 exemplaires en trois semaines, sur un tirage initial de 17 000.

«C'est en dessous des attentes, reconnaît Sylvie Archambault, directrice des communications aux Éditions de l'Homme. C'est sûr qu'un livre comme le livre de Julie Couillard, on pouvait prévoir que ça susciterait plus d'intérêt. Si on avait prévu un tirage initial de 17 000 exemplaires, c'est qu'on prévoyait ne pas avoir de retours.»

Mme Archambault rappelle cependant que «dans la réalité québécoise, on parle de best-seller quand on parle de 5000 exemplaires». L'éditeur espère écouler les 12 000 exemplaires restants d'ici Noël. Le hic, c'est que ce type de livre a une espérance de vie très courte. Le 10 octobre dernier, comme le rapportait La Presse huit jours après le lancement officiel, le bilan des ventes de Mon histoire était déjà de 4300 exemplaires. En près de deux semaines, il ne s'en est donc écoulé que 700 exemplaires supplémentaires.

Sa place dans les palmarès est symptomatique: en quatrième place dans la liste des 45 livres les plus achetés de Renaud-Bray il y a deux semaines, Mon histoire en avait complètement disparu hier. Même scénario pour le Top 10 d'Archambault.

Dans son autobiographie, Julie Couillard s'attarde à l'année où elle a côtoyé Maxime Bernier, à partir d'avril 2007. Elle décrit l'ex-ministre des Affaires étrangères comme un incorrigible coureur de jupons, un «grand benêt» infatué et narcissique plus intéressé par ses vêtements que par ses dossiers ministériels.