Le lac artificiel creusé pour le Sommet du G20 a généré des éclaboussures partout au Canada, mais la plupart des personnes qui l'ont vu pour la première fois, mercredi, ont convenu que cette nappe d'eau n'aurait dû provoquer qu'une simple ondulation, tout au plus.

La plupart des personnes qui ont vu le lac artificiel creusé à Toronto au centre des médias pour le sommet du G20, qui a ouvert ses portes mercredi aux journalistes de partout dans le monde affectés à la couverture du sommet, ont affirmé qu'il était bien plus petit que ce qu'elles s'étaient imaginé. Selon elles, le lac méritait à peine toute la couverture médiatique qu'il a générée.

Le maire de Huntsville, en Ontario, Claude Doughty, a dit à la blague qu'il avait répandu davantage d'eau lors d'une erreur commise en exécutant des travaux de plomberie.

Il y a quelques semaines, l'annonce que le gouvernement fédéral consacrerait plus de 2 millions $ à la création de ce lac artificiel avait provoqué d'importants remous.

Le lac artificiel est en fait un peu plus grand qu'une pataugeoire, mesurant 10 mètres à ses points les plus éloignés, et est entouré par une terrasse en cèdre.

Sur un immense écran placé derrière la nappe d'eau, des images de la région de Muskoka, en Ontario, défilent. Des sons d'oiseaux et de huard, notamment, sont émis par des haut-parleurs pour créer une ambiance.