(Trois-Rivières) François Legault mise sur la création d’une plateforme virtuelle et sur la collaboration des retraités et des employés à temps partiel du réseau de l’éducation pour améliorer l’aide qui est offerte pour les élèves en difficulté d’apprentissage.

En juin dernier, le Protecteur du citoyen, Marc-André Dowd, dénonçait que des enfants « attendent leur tour » et que des services offerts ne sont « pas toujours basés sur [leurs] besoins réels ». Des parents se tournent alors vers le privé, même si la Loi sur l’instruction publique prévoit que les élèves en difficulté ont droit à des services éducatifs complémentaires.

Le temps que de nouveaux orthopédagogues et orthophonistes soient formés et qu’ils s’ajoutent aux équipes-écoles, le chef de la Coalition avenir Québec (CAQ) a promis mardi d’augmenter les services professionnels pour les élèves grâce à une nouvelle plateforme virtuelle qui leur permettra d’être suivis en ligne par des professionnels. « Les professionnels retraités du réseau et ceux qui travaillent à temps partiel seront aussi invités à participer à l’initiative », a précisé son parti.

La CAQ propose ainsi d’investir 63 millions au cours d’un potentiel second mandat afin de créer cette plateforme qui « permettra de tenir des rencontres virtuelles avec un professionnel, pour les élèves qui n’auraient autrement pas accès à ce service, et ce, peu importe la région ». Les services seront rendus disponibles pour les élèves des écoles publiques seulement.

« Cette plateforme proposera à chaque élève des contenus personnalisés et un service d’accompagnement pour les parents qui n’ont pas accès à des services spécialisés pour leur enfant. Ils pourront ainsi consulter les spécialistes de l’Institut des troubles d’apprentissages (ITA) et d’autres professionnels du réseau », ont expliqué les caquistes.

En mêlée de presse, François Legault a précisé que les services qui seraient offerts sur la plateforme virtuelle ne remplaceraient pas ceux qui doivent être donnés en personne dans les écoles. Il s’agit selon lui d’une offre complémentaire, a-t-il dit.

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