(Drummondville) Il y en a aussi pour les PME dans les 41 milliards de dollars de promesses du Parti libéral du Québec en cinq ans. Dominique Anglade leur propose 2 milliards en allègements financiers.
La cheffe libérale, Dominique Anglade, justifiait dimanche le dépôt d’un cadre financier déficitaire en plaidant l’urgence de répondre à la crise de l’inflation et de la pénurie de main-d’œuvre. Selon elle, l’État doit assumer un plus lourd fardeau afin de porter secours à ceux qui sont frappés par cette crise.
Dominique Anglade promet d’élargir l’accès à la Déduction pour petite entreprise (DPE), qui permet d’avoir droit à un taux d’imposition plus faible (3,2 % au lieu de 11,5 %). « Il y a une profonde injustice dans le système actuel », a-t-elle affirmé en conférence de presse mardi. Elle a relevé que les entreprises de moins de cinq employés n’ont pas accès à cette déduction.
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Dominique Anglade
Quelque 25 000 entreprises et travailleurs autonomes pourraient bénéficier de cette mesure, selon le Parti libéral. Ce serait à un coût de 1,65 milliard en cinq ans (550 millions par année à terme).
Un gouvernement libéral réduirait le taux de cotisation des entreprises pour le Fonds de santé et de services sociaux. Cette cotisation se calcule en fonction de la masse salariale. La mesure coûterait 200 millions en cinq ans.
« Moins de paperasse »
Le PLQ s’engage également à « favoriser l’allègement réglementaire » en inscrivant dans une loi l’obligation de respecter « la règle du 1:1 ». « Selon ce principe, chaque nouvelle formalité administrative doit, au même moment, être accompagnée de l’abolition d’une autre formalité administrative existante dont le coût pour les entreprises est équivalent », soutient le PLQ dans sa plateforme électorale. Il y aurait ainsi « moins de paperasse » sous un gouvernement libéral, selon Dominique Anglade.
La cheffe libérale a fait son annonce dans les locaux de la microbrasserie Le BockAle, à Drummondville. Elle s’est rendue par la suite à Saint-Jean-sur-Richelieu pour visiter Jack World, une entreprise de fabrication d’équipement de divertissement. Elle était encore une fois en territoire caquiste.
Dominique Anglade a rencontré en soirée quelques dizaines de militants dans un restaurant de Châteauguay, circonscription que son parti a perdu aux mains de la CAQ en 2018. Elle est allée faire du porte-à-porte avec son candidat Jean-François Primeau, chose que l’on voit rarement de la part d’un chef de parti.
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