(Montréal) Le Parti québécois laissera aux villes le soin de présenter des projets de transport collectif, et promet aux villes de 30 000 personnes des budgets de 300 millions à 1 milliard pour les réaliser.

« C’est vous la solution. Ce sera vos projets, et nos budgets seront au rendez-vous », a dit le chef péquiste Paul St-Pierre Plamondon vendredi lors d’un discours lors du « sommet électoral » organisé par l’Union des municipalités du Québec à Montréal.

M. St-Pierre Plamondon a débuté son discours en parlant d’environnement. « Il y a une crise climatique, et elle est réelle », a-t-il lancé. Il a répondu favorablement à la demande des maires, qui demandent un « pacte vert » pour s’adapter aux changements climatiques.

Lorsque les maires ont fait cette demande en début de semaine, le chef caquiste François Legault a immédiatement fermé la porte. Un geste irrespectueux, selon M. St-Pierre Plamondon. « Je rouvre la porte, elle est grande ouverte […] La fermeture n’est pas une solution adéquate dans les circonstances », a-t-il lancé.

Se distinguer de Québec solidaire

Le chef péquiste a tenté de distinguer son plan climat de celui de Québec solidaire. Les deux plans sont bons, a-t-il reconnu la veille lors du face-à-face TVA. Mais le sien a « quelque chose de distinctif ». « Vous ne m’entendrez pas parler de révolution, de dernière chance ou de pénalité », a dit M. St-Pierre Plamondon.

Pas question de « centraliser » avec des sociétés d’État et de la nationalisation, comme le voudrait selon lui Québec solidaire. Il préfère soutenir financièrement les entreprises de transport déjà en place. Quant à son plan de 30 milliards sur 10 ans pour le transport collectif, il laisse le champ libre aux villes pour proposer leurs projets. Ces villes « bénéficieront d’un accompagnement sans ingérence », a-t-il dit.

« Toutes les villes québécoises d’importance pourront aller de l’avant avec le meilleur projet de transport structurant pour elles, soit celui qu’elles auront elles-mêmes identifié », promet le parti.