Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a rendu hommage lundi à l'action de la France dans la préparation de la conférence de l'ONU sur le climat, qui s'est ouverte le même jour à Copenhague.

«J'apprécie l'engagement ferme et le sens de l'État du président (Nicolas) Sarkozy, qui ont fortement contribué à amener les négociations à leur stade actuel», a-t-il déclaré à la presse, en recevant le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner.

«Je compte sur le sens de l'initiative, sur l'engagement et le soutien du gouvernement français pour que nous parvenions à sceller un accord à Copenhague», a ajouté M. Ban.

Le chef de l'ONU, qui a fait de la lutte contre le réchauffement le thème principal de son action à la tête de l'organisation mondiale, s'est dit «encouragé par le fait que plus de 105 chefs d'État ou de gouvernement se sont engagés à participer à la phase de haut niveau de la Conférence» prévue les 17 et 18 décembre. Il se rendra lui-même à Copenhague la semaine prochaine.

«Notre cible, notre but, a-t-il dit, est d'avoir un traité légalement contraignant le plus tôt possible en 2010», a dit M. Ban.

M. Kouchner a indiqué pour sa part, lors d'une conférence de presse, s'être entretenu avec le patron de l'ONU de la question des «financements innovants» pour aider les pays en développement à lutter contre la pauvreté ainsi qu'à faire face aux coûts exorbitants de l'adaptation au changement climatique.

«Après l'obtention à Copenhague d'une déclaration politique, ce sera en effet au système onusien de la mettre en oeuvre et d'assurer le suivi de son application», a-t-il expliqué.

La conférence sur le climat s'est ouverte lundi à Copenhague sur un appel pressant à «voter pour la Terre» et à saisir une chance qui ne se représentera peut-être jamais pour définir une riposte mondiale face au réchauffement qui menace la planète.