À la veille de l'ouverture des sommets du G8 et G20, le gouvernement canadien annonce qu'il se conforme à l'engagement pris à Copenhague, d'aider les pays en développement à s'adapter aux changements climatiques.

Ottawa investira 400 millions de dollars pour l'année financière en cours, soit 4% de l'effort international, évalué à 30 milliards sur trois ans.

Le gouvernement conservateur répond ainsi aux pressions des groupes environnementalistes, qui évaluait que la part équitable du Canada se chiffrait entre 300 et 400 millions.

En conférence de presse, le ministre de l'Environnement, Jim Prentice, a assuré qu'il s'agissait d'argent «neuf», qui servira «à aider les pays en développement à réduire leurs émissions et à s'adapter aux effets des changements climatiques».

De cette enveloppe, seul un montant de 18 millions de dollars d'investissement dans le Fonds pour l'environnement mondial, avait déjà été annoncé par la ministre de la Coopération internationale, Bev Oda, a-t-il indiqué.

Le ministre de l'Environnement a aussi annoncé une nouvelle réglementation visant une élimination «graduelle et responsable» des centrales électriques au charbon, qui produisent une quantité importante de gaz à effet de serre. À terme, le Canada deviendra un des pays industrialisés avec le réseau d'électricité «le plus propre au monde», a dit M. Prentice.