Le comité du Patrimoine mondial de l'Unesco a décidé mercredi à Brasilia de retirer les îles des Galapagos de la liste des sites en péril sur laquelle elles figuraient depuis 2007, reconnaissant ainsi les efforts de protection faits par l'Équateur.

«Par 14 voix contre cinq et une abstention, le comité du Patrimoine mondial de l'Unesco (Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture) vient de retirer les Iles équatoriennes des Galapagos de la liste du Patrimoine mondial en péril, sur laquelle elles avaient été inscrites en 2007», a annoncé le ministère brésilien de la Culture.

Celui-ci préside la réunion de l'Unesco qui se tient à Brasilia jusqu'au 3 août pour choisir, parmi 30 sites en lice, ceux qui méritent d'être distingués pour leur «valeur universelle exceptionnelle».

Ils viendront s'ajouter aux 890 sites culturels, naturels ou mixtes de 148 pays, qui figurent à ce jour sur la liste des biens du patrimoine mondial à protéger.

Le Brésil a demandé le retrait des Galapagos de la liste des sites en péril. «Il est important de reconnaître les efforts réalisés par le gouvernement équatorien pour protéger et préserver ce patrimoine», a expliqué le président de l'Institut brésilien du patrimoine (Iphan), Luiz Fernando de Almeida, dans un communiqué.

L'archipel des Galapagos, inscrit depuis 1978 sur la liste du Patrimoine mondial, est formé d'une quarantaine d'îles volcaniques situées à près de 1 000 km des côtes sud-américaines. Elles ont servi de laboratoire pour le naturaliste britannique Charles Darwin qui y étudia en 1835 la diversité des espèces, à l'origine de son étude sur l'évolution et la sélection naturelle.