Pratiques et utilisés, les vélos en libre-service Bixi ne représentent pas les avantages environnementaux qu'on leur attribue.

Ce constat est celui d'une équipe de recherche de l'Université McGill qui a étudié le portrait des utilisateurs de ce service à Montréal.

L'assistante de recherche, Julie Bachand-Marleau, allègue que le volume de gaz à effet de serre épargné est en deçà de ce qu'avance le site de Bixi.

Ainsi, pour plus de 80% des utilisateurs de Bixi, ce mode de transport ne remplace pas la voiture, mais s'inscrit dans une nouvelle combinaison de déplacements, à pied, à vélo ou en transport en commun.

À peine 8% des utilisateurs de Bixi ont affirmé avoir substitué, par exemple, ce vélo aux services de taxis.

Les chercheurs en ont conclu que les bénéfices environnementaux ne sont donc pas le premier avantage du Bixi.

Utilisé en formule «aller simple» ou en combinaison avec le transport en commun, le BIXI vient ajouter un mode de transport et accroître  la mobilité des gens. Il s'agit ainsi d'une offre étendue de transport en commun et non d'une offre de remplacement au transport automobile.