Pour appuyer le principe d'une action individuelle et politique dans la lutte contre les changements climatiques, la manifestation «Une Heure pour la Terre» s'est déroulée samedi dans plus de 3400 villes de 125 pays.

Au Canada, plus de 290 municipalités ont participé à l'événement.

Environ dix millions de Canadiens, et près d'un milliard de personnes dans le monde, ont éteint symboliquement les lumières pendant une heure, entre 20 h 30 et 21 h 30.

A Montréal, Hydro-Québec a éteint le logo de son siège social pendant une heure.

La tour du CN, à Toronto, s'est également retrouvée dans le noir pendant une heure, de même que le Parlement d'Ottawa.

Les lumières se sont ainsi éteintes partout dans le monde suivant le rythme des fuseaux horaires, que ce soit en Chine, à Paris, à Rome ou en Angleterre. La tour Eiffel et le Big Ben se sont ainsi retrouvés dans l'obscurité.

Dans le cadre d'«Une Heure pour la Terre», un sondage effectué pour l'organisation WWF-Canada indique que 88 pour cent des Canadiens pensent qu'il est important ou primordial pour le Canada de jouer un rôle de premier plan dans la promotion de solutions mondiales en matière de changements climatiques, en montrant l'exemple.

Cette tradition a pris naissance à Sydney, en Australie, en 2007.