Le premier ministre Jean Charest a annoncé, jeudi, la création du parc national du Lac-Témiscouata, qui deviendra le deuxième plus grand parc québécois au sud du fleuve Saint-Laurent, après celui de la Gaspésie.

Accompagné de Claude Béchard, ministre des Ressources naturelles et de la Faune, M. Charest a rappelé que la création d'un parc national représentait un cadeau aux Québécois, puisqu'il permettrait aux citoyens, leurs enfants et petits-enfants de continuer à jouir du patrimoine naturel.

Le premier ministre du Québec a également a affirmé que ce parc national se voulait un outil de développement économique en raison de sa capacité d'accueil.

M. Charest estime que le parc national du Lac-Témiscouata pourra recevoir 160 000 visiteurs annuellement, générer des retombées économiques de 30 millions $ et permettre le maintien ou la création de 500 emplois, dont une cinquantaine directement liée au parc.

Le projet nécessitera, par ailleurs, un investissement de 30 millions $ sur cinq ans.

Le futur parc national aura une superficie de 175 km carrés, ce qui équivaut à un peu moins que la surface de l'Ile d'Orléans. Il sera divisé en deux secteurs, l'un au nord-est (157,2 km carrés) et l'autre au sud-est (18,1 km carrés).

Depuis 2003, sept nouveaux territoires couvrant près de 25 000 km carrés ont été protégés en vue de la création de parcs nationaux, et deux autres projets dans le Nord du Québec ont franchi l'étape des audiences publiques.