Le premier ministre ontarien Dalton McGuinty a annoncé que sa province instaurerait un système de plafonnement et d'échange des droits d'émissions parce qu'elle ne peut plus attendre qu'Ottawa et Washington aillent de l'avant avec un plan semblable pour combattre les changements climatiques.

Le gouvernement ontarien doit soumettre un projet de loi mercredi visant à adopter un tel régime, dont l'objectif sera de réduire les émissions de gaz à effet de serre en fixant un prix sur le carbone.Le principe du plafonnement et d'échange des droits d'émissions vise à établir un quota sur les gaz à effet de serre et de permettre aux participants d'acheter et de vendre des permis d'émissions à l'intérieur de cette limite. Les entreprises qui ne parviennent pas à atteindre les cibles d'émissions peuvent acheter des crédits d'entreprises qui en possèdent en surplus, plutôt que de diminuer leurs émissions.

L'Ontario est la troisième province canadienne à adopter ce principe, après la Colombie-Britannique et le Québec. Le Manitoba devrait se joindre à elles prochainement.

Ces quatre provinces, ainsi que sept Etats américains, ont adhéré au «Western Climate Initiative» dont le but est de mettre sur pied une approche régionale de plafonnement et d'échange d'ici 2012.