On vous met au défi de trouver ailleurs au Québec des desserts aussi spectaculaires que ceux préparés par Catherine Méra dans sa pâtisserie de Baie-Saint-Paul. Sa bûche au miel, à la vanille et à la camerise était la conclusion gourmande de notre repas de Noël à la Ferme Éboulmontaise.
Comme Marc Landry, la pâtissière française Catherine Méra est tombée sous le charme de Charlevoix lorsqu’elle s’y est installée, il y a quelques années, pour travailler au Manoir Richelieu et au Germain Charlevoix. Aujourd’hui, elle a sa propre adresse à Baie-Saint-Paul, qui emploie six personnes au service d’un métier de la bouche particulièrement raffiné.
Deux passions
Le commerce est l’aboutissement des deux passions de celle qui a d’abord fait les Hautes Études Commerciales en France, puis, à 30 ans, son cours à l’École nationale supérieure de pâtisserie d’Alain Ducasse et Yves Thuriès. Il met à profit les deux hémisphères du cerveau de la créative mais pragmatique dame !
Ici, Catherine Méra a découvert une foule de produits inspirants, dont le safran et l’agastache de Safran Charlevoix, le foie gras de la Ferme basque (pour les macarons), les fraises de serre d’Explorafruits, les fromages, les produits à base de miel d’Hydromel Charlevoix, le mélilot, la camerise, etc. Elle s’efforce de faire un maximum de pâtisseries avec ce qu’elle trouve dans les alentours, bien que le chocolat, les agrumes, la vanille soient loin d’être exclus de sa cuisine.
Pour Noël, une collection de huit bûches « haute couture » a vu le jour. On peut saliver en les regardant sur le site de la pâtisserie : yuzu, fèves adzuki et sésame noir ; caramel, nougatine et chaï ; nougat, clémentine et épices ; pistache, noisette et canneberge…
Ouvert à l’année
Bien qu’elle n’atteigne pas les chiffres d’affaires estivaux à ce temps-ci de l’année, Catherine Méra tient à garder son commerce ouvert à l’année, pour la clientèle locale qui veut se gâter. La boutique est également un café/salon de thé. On peut y manger une viennoiserie le matin ou faire la pause sucrée l’après-midi.
Pour une petite municipalité comme Baie-Saint-Paul, qui connaît plusieurs temps morts dans une année, c’est tout un privilège d’avoir accès à ce niveau de qualité sans interruption.
Consultez le site de Catherine Méra