Le gigot
« Pour moi, c’est vraiment une pièce de grande soirée, de festin de famille », décrit Marc-André Jetté, en précisant que c’est le choix idéal lorsqu’on reçoit de 8 à 10 personnes. Il suggère de faire rôtir au four le gigot entier avec des légumes pendant environ 2 heures et de le servir au centre de la table, comme on le ferait avec la dinde à Noël. Sur l’animal, le gigot correspond à la cuisse arrière.
La selle
Pièce très tendre et goûteuse, la selle se situe dans la partie haute du gigot. Pour l’apprêter, on peut choisir de la faire rôtir ou encore de la cuire à la mijoteuse.
La côtelette
La côtelette d’agneau est très demandée l’été, souligne Marion Dallaire, porte-parole des Éleveurs ovins du Québec. Une pièce parfaite pour les barbecues.
La souris
La souris est une partie « succulente » à faire braiser, indique Marc-André Jetté. Elle est située sur la patte arrière de l’animal. Il s’agit de la pointe du gigot.
L’épaule
L’épaule est également une partie qu’on fera habituellement braiser. « On peut mettre dessus du sel et des aromates, l’emballer dans un papier d’aluminium et la cuire au four doucement », donne comme exemple Marc-André Jetté.
Le carré
Partie noble de l’agneau, on choisit le carré « lorsqu’on a le goût de manger des produits d’extrême qualité ». « C’est une pièce d’exception », soutient le chef. D’ailleurs, lorsqu’on achète un carré d’agneau du Québec en boucherie, il ne faut pas hésiter à demander conseil au boucher afin de bien réussir la cuisson de cette pièce qui est généralement rôtie.
Le collier
Le collier correspond au cou de l’agneau. Marc-André Jetté considère qu’il s’agit d’une partie « archi-intéressante » de l’animal. En le cuisinant pour La Presse, il a coloré la pièce sur le feu de bois avant de la braiser. « La particularité du cou, c’est qu’on le cuit tout le temps sur os. […] Il y a très peu de viande sur les côtés, mais elle est persillée. C’est bien gras. C’est une partie d’exception. »