En panne d'inspiration pour votre prochaine sortie au resto ? Voici quelques suggestions publiées par nos journalistes.

Ferreira

PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE

Notre expérience

Que cette institution ait été pleine à craquer un mercredi soir de novembre a mené la journaliste Ève Dumas à plusieurs constats. Primo, les Ferreira sont des bosseurs qui n’ont jamais fait de concession sur la rigueur. Secundo, les valeurs sûres ont la cote. Tertio, la clientèle aisée ne connaît pas la crise financière. Elle ferait bien d’aller aussi dépenser ses sous dans les nombreuses petites tables de chefs inspirés qui vivent des temps durs.

Devrait-on encore manger de la pieuvre ? Au Ferreira, la réponse est oui, trois fois plutôt qu’une. Incapable cette fois de résister à l’appel du tentacule croustillant, notre journaliste a opté pour l’entrée bien gourmande composée de purée de haricots portugais, d’oignons perlés marinés, de salsa verde et d’huile de paprika fumé. C’est doux et texturé à la fois.

Prix

Entre le caviar osciètre, le tomahawk et les bouteilles du Domaine de la Romanée-Conti, le luxe n’a pas de limites ici. Et il nous aura suffi de deux cocktails à l’apéro et d’une bouteille de vin dans la centaine pour monter une addition pour deux de 500 $ (avec taxes et pourboire).

Bon à savoir

Ferreira est ouvert du lundi au vendredi pour le lunch et tous les soirs sauf le dimanche.

1446, rue Peel, Montréal

Lisez la critique d'Ève Dumas

Satu Lagi

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE

Photos pour la critique du restaurant Satu Lagi

Notre expérience

Ce ne sont pas les options dépaysantes qui manquent et, à moins que vous ayez absolument besoin de clore un repas sur une note sucrée, je vous conseille plutôt de commander un ou deux plats de plus. Les desserts sont loin d’être mauvais – bien que la première version de crème brûlée au pandan (une plante au goût vanillé) que j’ai mangée n’ait pas été suffisamment figée –, mais la cuisine excelle avant tout dans le salé.

Prix

On peut sortir de ce restaurant avec une addition raisonnable si on évite les plats chers comme le poisson entier et les pétoncles d’Hokkaido. Les deux coûtent une quarantaine de dollars, tandis que les autres plats les plus chers sont à 26 $ et la majorité des « tapas » facturés entre 8 et 18 $, selon la taille ou la valeur de l’ingrédient de base. Mais c’est aussi très possible de se gâter si la soif et la faim sont particulièrement grandes.

Bon à savoir

Satu Lagi est ouvert du mardi au dimanche, de 17 h à 22 h.

1361, avenue du Mont-Royal Est, Montréal

Lisez la critique d'Ève Dumas

La Cave à manger

PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE

Un petit verre de rouge québécois avec votre jambon beurre ?

Notre expérience

Avec sa jolie terrasse en bois aux parasols jaune serin et sa volée d’escaliers menant dans l’antre de la boulangerie, l’endroit intrigue. Une fois à l’intérieur, un petit local se dévoile. Une étagère remplie de belles bouteilles divise l’espace. Tout au fond, on arrive devant le comptoir de viennoiseries : croissant (nature, aux amandes, jambon-fromage), chocolatine, « cinna grizzle » (brioche feuilletée à la cannelle avec un glaçage à la vanille de Madagascar). Ces délices sont faits de façon artisanale. Les croissants, sans additif alimentaire, sont faits avec de la farine des Moulins De Soulanges et du beurre de Nouvelle-Zélande, le meilleur qui soit, selon le boulanger, qui affirme qu’ils prennent trois jours à faire !

Prix

Les viennoiseries commencent à 3,25 $ (pour le croissant) et vont jusqu’à 9,75 $ pour le fameux roll. Côté pain, la baguette est à 5 $ et le pain campagnard, à 9 $. La pointe de pizza est à 6,75 $, le jambon beurre, à 12,50 $, la bruschetta et le banh mi – en quantités limitées, toujours – se détaillent à 15 $. Les vins au verre débutent à 5 $.

Bon à savoir

La Cave à manger est ouverte tous les jours, de 7 h à 20 h. On commande au comptoir pour emporter ou s’installer sur la terrasse ; il n’y a pas de service aux tables. Avec ses escaliers, l’endroit n’est pas accessible aux personnes à mobilité réduite, mais la terrasse l’est.

386, rue Saint-Paul Est, Montréal

Lisez la critique d'Iris Gagnon-Paradis

À la carte

P2

PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE

Le P2 se veut un bar à cocktails.

P2 veut se différencier de son autre adresse festive, le Bar Palco. On vient ici pour un apéro jusqu’à tard dans une ambiance feutrée, au son de musiques hip-hop, R’n’B ou des années 1990. L’équipe est même agréablement surprise de retrouver d’anciens clients du Palco, qui cherchent maintenant un endroit où pouvoir discuter autour d’un (bon) verre. « On veut amener les gens de Verdun et d’ailleurs à découvrir l’univers des cocktails, dans une ambiance cosy », lance le copropriétaire Charles-Étienne Bégin. Mission accomplie ! Ouvert du mardi au samedi, de 17 h jusqu’à tard.

4847, rue Wellington, Montréal

Lisez l'article de Florence Dancause

Caifan

PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE

Morceaux de flanc de porc cuits sous vide, guacamole, radis et escabeche

Ce que propose le chef Eduardo Acosta, passionné d’histoire et d’anthropologie, c’est un voyage gustatif dans les différentes régions du pays et au cœur de l’histoire de la gastronomie mexicaine, qui a grandement évoluée au fil du temps, des contacts coloniaux et des échanges culturels. Chose plutôt rare en ville, la cuisine sera ouverte jusqu’à minuit certains soirs de semaine. Avec son long bar, sa salle privée au sous-sol, son espace DJ, sa carte de vins, son choix de 26 cocktails et cocktails sans alcool élaborés par les mixologues Jérémy Escolano et Johnny Martinez, le lieu est propice à la fête.

4542, rue Saint-Denis, Montréal

Lisez l'article de Valérie Simard

June Buvette

PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE

Le tartare de bœuf, garni de fromage, s’annonce déjà comme un incontournable.

Bienvenue est la formule des plats entre 14 et 28 $ qui se partagent ou qui se mangent seuls. Si le menu change régulièrement, il y a deux plats signatures qu’on commande pour la première fois en sachant que ce ne sera pas la dernière. : les pogos de pétoncles et le tartare de bœuf garni de fromage cheddar sur un rosti. Quant aux vins d’importation privée, ils sont choisis avec soin – entre valeurs sûres et petits producteurs – par le sommelier Olivier Deschamps.

1900, rue Centre, Montréal

Lisez l'article d'Émilie Côté