La survie des pourparlers de paix au Proche-Orient dépend peut-être du rabbin Ovadia Yossef, leader spirituel du parti ultra-religieux israélien Shas, dont les opinions sur les Palestiniens et autres goyim (non-juifs) lui a valu cette semaine d'être qualifié d'«ayatollah sépharade» par le commentateur Christopher Hitchens dans cet article.

On trouve ici un compte rendu de divers articles publiés dans la presse israélienne sur le rôle du rabbin israélien à la veille d'un vote du cabinet du premier ministre Benjamin Netanyahu sur le plan américain pour relancer les pourparlers israélo-palestiniens. Ce plan inclut un gel de 90 jours de la colonisation en Cisjordanie qui permettrait aux négociateurs de fixer les frontières d'un État palestinien.

Le rabbin Yossef pourrait permettre l'adoption de ce plan par une petite voix en ordonnant aux deux représentants du parti Shas au sein du cabinet israélien de s'abstenir de voter sur cette question.

Il a soulevé la controverse, fin août, en souhaitant que Dieu fasse périr les Palestiniens, en premier lieu leur président Mahmoud Abbas. Il a également été critiqué le mois dernier par la Ligue antidiffamation pour avoir déclaré que les goyim «étaient nés seulement pour nous servir. Sans cela, ils n'ont aucune place dans le monde».