Julian Assange, fondateur du site WikiLeaks, a défendu aujourd'hui en conférence de presse (voir vidéo ci-dessus) sa décision de publier des dizaines de milliers de documents confidentiels sur la guerre en Afghanistan. Il a notamment affirmé que les documents ayant trait aux pertes civiles révèlent de possibles «crimes de guerre» commis par les forces de la coalition internationale, un sujet auquel le quotidien The Guardian a consacré cet article.

Accusé d'avoir menacé la sécurité nationale des États-Unis, Assange a fait cette déclaration en conférence de presse :

«Nous sommes habitués au fait que ceux dont nous dénonçons les abus essaient de (nous) discréditer (...). Nous ne voyons pas autre chose dans la réponse de la Maison Blanche»

Dans une entrevue au Guardian, il a ajouté :

«C'est le rôle du journalisme que de s'en prendre aux puissants et lorsqu'ils sont mis au défi, il y a toujours des réactions.»

On peut en apprendre davantage sur Assange en lisant cet article que je lui consacrais en juin ainsi que ce portrait paru peu avant dans l'hebdomadaire The New Yorker.