(Washington) Il n’existe pas de « discorde » entre les États-Unis et le Canada à propos de l’Inde, a assuré jeudi un porte-parole de Joe Biden, en référence à des accusations portées par Ottawa contre New Delhi.

Le premier ministre Justin Trudeau a déclenché une crise diplomatique majeure en suggérant que les autorités indiennes étaient impliquées dans l’assassinant en juin dernier, au Canada, d’un leader sikh par ailleurs citoyen canadien.

« J’ai vu dans la presse des tentatives de semer la discorde entre les États-Unis et le Canada à ce sujet », a indiqué Jake Sullivan, conseiller à la sécurité nationale de la Maison-Blanche.

« Je rejette fermement l’idée selon laquelle il existe une discorde entre les États-Unis et le Canada », a-t-il ajouté lors d’un échange avec la presse, répétant que Washington était « profondément préoccupé » par les accusations portées par Ottawa.

Le Washington Post affirmait, dans un article qui par la suite a été corrigé, que le Canada avait demandé sans succès à ses alliés et notamment aux États-Unis de condamner publiquement l’assassinat du leader sikh, en pointant la responsabilité de New Delhi.

L’affaire est délicate pour les États-Unis, État voisin et allié historique du Canada, mais qui ont entrepris, sous l’impulsion du président Joe Biden, de se rapprocher à marche forcée du gouvernement indien dirigé par Narendra Modi.