(Washington) La frappe américaine mercredi en Syrie sur un site de stockage d’armes lié à l’Iran n’a pas fait de victime, a estimé jeudi le Pentagone, contredisant le bilan d’une ONG qui a fait état de neuf morts.

Mercredi, deux avions de combat américains ont frappé une installation du nord-est de la Syrie en « réponse à une série d’attaques contre le personnel américain en Irak et en Syrie », selon Washington.

« À l’heure actuelle, nous n’avons recensé aucune victime », a déclaré Sabrina Singh, la porte-parole adjointe du Pentagone.

Ce bilan contredit un rapport publié mercredi de l’Observatoire syrien des droits de l’homme qui affirmait que la frappe avait tué neuf personnes affiliées à des groupes soutenus par l’Iran.

Le 26 octobre, l’armée américaine avait frappé deux autres installations en Syrie qui, selon elle, étaient utilisées par l’Iran et des organisations affiliées. Les États-Unis avaient déclaré que ces frappes n’avaient fait aucune victime.

Ces frappes sont menées par Washington en réponse à la multiplication des attaques de groupes pro-iraniens visant son armée en Syrie et en Irak dans le contexte de la guerre à Gaza, les États-Unis ayant apporté leur soutien militaire à Israël face au Hamas.

Au total, Washington dit avoir subi 46 attaques contre ses forces en Irak et en Syrie depuis le 17 octobre, dont quatre après la frappe de mercredi.

Toutes ces attaques ont causé des blessures légères à 56 personnes, a ajouté Sabrina Singh.

Environ 2500 militaires américains se trouvent en Irak et 900 en Syrie dans le cadre de la lutte contre le groupe djihadiste État islamique.